R�gions : BOUIRA La cit� 132 logements AADL se meurt
Les mois se suivent et se ressemblent au niveau de la cit� 132
logements AADL de Bouira.Les locataires payent les prestations de
services pour la gestion des parties communes comme l�entretien des
escaliers et de l�ascenseur, le gardiennage, les femmes de m�nage... �
plus de 2 200 DA par mois pour chaque locataire, mais le r�sultat est
loin d��tre satisfaisant.
En effet, en plus du probl�me de l�ascenseur
de la tour F qui est dans la majeure partie du temps en panne, plongeant
les 27 familles qui y logent surtout celles des �tages sup�rieurs dans
un embarras total, surtout pour les gens �g�s, les malades et les
enfants, les locataires des logements situ�s au dernier �tage, au niveau
des blocs G, I et J, sont confront�s depuis l�hiver dernier au probl�me
d��tanch�it�. Des fuites d�eau avaient �t� signal�es aux responsables
charg�s de la gestion de la cit�, mais, malgr� les promesses de les
prendre en charge durant l��t�, rien n�a �t� fait jusqu�� pr�sent.
R�cemment, et � la faveur des derni�res pr�cipitations, d�autres points
de fuite sont apparus et les locataires de ces logements craignent le
pire si l�AADL ne r�agit pas rapidement. Ce lundi, un autre probl�me a
surgi au niveau du bloc G. Il s�agit de la canalisation des eaux us�es
qui est bouch�e. Les locataires ne s��taient rendu compte de cette
situation qu�apr�s avoir remarqu� des infiltrations au niveau du hall
principal au rez-de-chauss�e du bloc, avec une odeur bizarre qui s�y
d�gageait. Durant toute la matin�e, le seul agent qui travaille au
niveau de la cit�, agent qui s�occupe de tout, � savoir le gardiennage,
le nettoyage de la cour, le ramassage des bacs � ordures, les petites
r�parations ainsi que le remplacement des lampes grill�es au niveau des
cages d�escalier, �tait affair� avec certains locataires � d�boucher la
canalisation � l�aide d�une barre de fer, mais sans r�sultat. En nous
d�pla�ant vers le si�ge de l�AADL de Bouira pour nous enqu�rir sur cette
situation catastrophique, le directeur de l'agence nous dira que la
gestion de la cit� ne d�pend plus de lui mais d�une autre fili�re de l�AADL
charg�e de la gestion immobili�re et dont le si�ge social est � Alger.
Cependant, il nous dira que l�AADL, au lendemain de la r�ception de ses
sites, avait dress� une assurance d�cennale pour tous ses biens et c�est
� l�assurance de prendre en charge tous ces travaux surtout ceux de
l��tanch�it�. En attendant, les immeubles se d�gradent petit � petit et,
au train o� vont les choses, les locataires pr�voient d�arr�ter d�une
mani�re collective le payement du montant affect� � la gestion des
parties communes.
Y. Y.
Serment d�Hippocrate, dites-vous ?
Cela s�est pass� jeudi dernier � l�h�pital de M�chedallah. Il �tait
16h40 lorsqu�un enfant malade fut admis aux urgences.
Le petit enfant, accompagn� de sa m�re d�sempar�e, fut introduit par une
infirmi�re dans la petite salle et allong� sur un brancard pour le
soulager en attendant sa consultation par le m�decin. Dix minutes plus
tard, le m�decin �tant toujours absent, nous avons cherch� � savoir o�
se trouvent les m�decins cens�s �tre sur les lieux. Ils devaient �tre
plusieurs, mais, pour le moment, aucun n��tait l�. Un agent de s�curit�,
qui apprit notre pr�sence, alla directement dans la cour de l�h�pital
pour parler � un m�decin. Ce dernier faisait partie des m�decins en
service � l�heure qu�il �tait et devait, selon des informations en notre
possession, �tre relev� � 17h L�agent de s�curit� avait beau lui
expliquer qu�au niveau des urgences, il y a au moins quatre malades
(trois autres �taient arriv�s entre-temps ) qui attendent, rien n�y fit.
Le m�decin refusait cat�goriquement de venir les examiner en disant �
l�agent que c��tait l�heure de la rel�ve et qu�il ne pouvait rien pour
ces malades. Nous avons assist� � cette sc�ne qui nous fit tomber des
nues. Tous les citoyens pr�sents au niveau du corridor �taient rest�s
bouche b�e face au comportement inhumain de ce m�decin. Et l�un d�eux
eut cette g�niale r�flexion : �Jadis, on nous disait que le m�decin
avant l�obtention de son dipl�me devait faire le serment d�Hippocrate.
Aujourd�hui, certains de nos m�decins (pas tous, heureusement) font le
serment d�hypocrites.� Trois jours plus tard, et le petit enfant
pr�sentant toujours les m�mes sympt�mes, � savoir une forte fi�vre, et
tandis qu�au niveau de l�h�pital, on lui administrait � chaque fois de
l�Asp�gic, ses parents le transport�rent vers le CHU Nedir-Mohamed de
Tizi-Ouzou. L�, apr�s avoir �t� examin� par un coll�ge de m�decins, six
au total, une bronchite a �t� diagnostiqu�e chez ce petit enfant �g� de
5 ans. Un traitement appropri� lui a �t� imm�diatement prescrit.
Y. Y.
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