Actualit�s : AFFAIRE DE LA COKERIE D�EL-HADJAR
L�inqui�tude des charbonniers d�finitivement dissip�e


L�inqui�tude manifest�e ces derniers jours par les travailleurs de la cokerie du complexe sid�rurgique d�El-Hadjar quant � une fermeture de leur unit� n�a plus sa raison d��tre. Elle semble se dissiper, � la lecture d�un communiqu� sign� conjointement par la direction g�n�rale et le partenaire social de l�entreprise du groupe AcelorMittal.
L�accord intervient apr�s une r�union marathon qui a dur� pr�s de 24 heures et au cours de laquelle les repr�sentants des travailleurs ont exig� la r�habilitation de la totalit� de la cokerie et le maintien de la totalit� de son effectif sur le lieu de travail. Le proc�s- verbal sanctionnant cet accord, dont une copie a �t� adress�e � la r�daction du Soir d�Alg�rie de Annaba, indique clairement qu�une �priorit� est accord�e par la direction g�n�rale � la r�habilitation �, bien r�habilitation et non fermeture, comme craint par les travailleurs de la cokerie. Cette r�habilitation se fera �en fonction des r�sultats de l�expertise qui devrait aboutir fin novembre prochain�, toujours selon les termes du communiqu�. Dans l�attente de l��ch�ance d�expertise, un comit� de suivi, regroupant les deux parties, verra le jour dans le but de donner une information fiable sur le dossier et suivre son �volution. Le personnel de cette unit� est, par ailleurs, assur� de la poursuite de son activit� sur place avec redistribution des t�ches au sein m�me de cette unit� en fonction des besoins. La Centrale syndicale ainsi que les pouvoirs publics seront inform�s de l��volution du dossier par l�interm�diaire du partenaire social qui d�p�chera, � cet effet, une d�l�gation � Alger, nous fera savoir le secr�taire g�n�ral du syndicat, Sma�l Kouadria. Une concertation � chaque fois que la n�cessit� l�exige, a �t� d�cid�e par les deux parties. Dans cet ordre d�id�es, la prochaine rencontre est d�j� fix�e pour le 9 d�cembre prochain, afin d��valuer le rapport d�expertise qu�auront remis � la fin novembre les sp�cialistes �trangers dont des Russes, appel�s au chevet de cette cokerie ayant atteint la limite d��ge fix�e pour ce genre d�unit�. Par cet accord, les craintes des travailleurs de la cokerie pour leur avenir professionnel, ayant donn� lieu � un mouvement de protestation, seront, � ne point douter, d�finitivement lev�es, estime-t-on.
A. Bouacha

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