La criminalit� serait-ce une tare cong�nitale ou une avenue qui deviendra la seule issue d�un �tre laiss� et d�laiss� par des parents et la soci�t� ? Argent facile, souvent pour juste s�acquitter des frais pharmaceutiques ou de �ztoul�. Certainement l�un ou l�autre, ou m�me les deux.
Toutefois, la majorit� se situe dans la cat�gorie de ceux qui n�ont trouv� devant eux que l�adresse de cette avenue. Une adresse souvent recommand�e par les parents eux m�mes sans m�me s�en rendre compte. On pourrait constater la m�me path�tique histoire chez beaucoup d�entre ces futurs tr�s jeunes locataires de Serkadji ou Elalia. Issus des milieux des plus diversifi�s, des plus ais�s aux plus d�favoris�s et aussi surprenant que cela puisse para�tre, un parcours si similaire, un p�re absent souvent pris par les affaires courantes, cela va des affaires dites courantes, aux r�sultats de la saison du championnat de foot, une m�re qui pr�f�re se fier � de petites phrases toutes faites et surtout tr�s pratiques du genre �ki yakber ya�ref� (il saura quand il sera plus grand), histoire de ne pas rater le trois cent vingt-deuxi�me �pisode de �Au pays des roses�. Il est plus simple de donner un billet de 200 DA � un gamin qui r�le que de donner des le�ons de vie, ou ce qu�on appelait jadis, une �ducation. Pourquoi donner la vie pour ensuite lui tourner le dos quand celle-ci en a le plus besoin ? Pourquoi mettre au monde des enfants pour s�agacer de leurs pleurnicheries, de leur pr�sence ? Ainsi au lieu de les raisonner, on ach�te leur silence. Au lieu de leur montrer le chemin, on les laisse seuls dans cette avenue.
hamlet16000@hotmail.fr

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