�L��conomie alg�rienne dans la mondialisation : contraintes et atouts� est le th�me d�un colloque international organis� par la facult� des sciences �conomiques et de gestion de l�Universit� Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou.
Les sujets d�velopp�s au cours des travaux de la journ�e d�hier donnent un �clairage analytique sur des questions d�une actualit� br�lante et qui sont en rapport avec la gouvernance de l��conomique alg�rienne. Clotilde Champeyrache, ma�tre de conf�rences � l�Universit� Paris VIII, s�est int�ress�e aux m�canismes de passation de march�s et des appels d�offres dans le BTPH et les risques criminels qui leur sont potentiellement li�s. Le dynamisme et l�expansion que conna�t actuellement le secteur du BTPH en Alg�rie �n�attire pas que des entrepreneurs vertueux�, dira l�universitaire qui a analys� l�exemple alg�rien sous le prisme des exp�riences italienne et chinoise o� �la volont� de l�Etat de doter le pays d�infrastructures indispensables a pu �tre un facteur d�affirmation d�une criminalit� organis�e de type maffieux, infiltrant les activit�s l�gales dans une optique de privatisation de la richesse publique�. L�auteur de la communication, qui a dress� un diagnostic des risques li� � l�usage privatif de l�argent public et aux d�rives maffieuses inh�rentes � la passation de march�s publics avec des cons�quences n�gatives sur l��conomie, dira, en s�appuyant sur les chiffres d�une enqu�te men�e par Daniel Coffman de la Banque mondiale, que les risques de corruption �ne sont pas suppos�s mais av�r�s. Suite � un sondage effectu� lors d�un forum international, plus de 35% des repr�sentants de compagnies �trang�res travaillant avec l�Alg�rie d�clarent avoir �t� oblig�es de payer des pots-de-vin pour obtenir des contrats publics�. Selon l�universitaire, ces chiffres ne disent pas si cette corruption est un fait collectif qui engage l�ensemble des administrations concern�es par les adjudications ou impos�e par des fonctionnaires corrompus pour leur propre compte. Le th�me central de ces deux journ�es, � savoir la mondialisation, a �t� marqu� par les interventions des professeurs Dahamni qui s�est longuement pench� sur ce volet, et Oussalem Ouamar de l�Universit� de Tizi-Ouzou. Le premier a �voqu� la place de l�Alg�rie dans l��conomie de la mondialisation, expliquant les difficult�s de notre pays � se r�ins�rer dans l��conomie mondialis�e o� il a perdu des parts importantes de march� suite aux choix �conomiques suivis apr�s l�ind�pendance et le deuxi�me a abord� l�impact et les le�ons de la mondialisation sur l��conomie alg�rienne.
S. A. M.

Nombre de lectures :

Format imprimable