Vox populi : HUMEUR DE STRASBOURG
Quel courage, Messieurs les oublieux !


(�) Une nouvelle mode s�est install�e ces derniers jours chez d�anciens hauts responsables de l�Etat alg�rien. Qu�ils aient �t� diplomates, hauts fonctionnaires, anciens ministres ou encore d�anciens officiers sup�rieurs (d�serteurs) de l�ANP, ils ont tous en commun la pitoyable envie d�aller livrer leurs minables secrets sur les ondes des radios �trang�res ou face � la cam�ra d�une cha�ne de t�l�vision arabe.
Ainsi donc, on les a vu d�filer un par un, � tour de r�le, c�te � c�te parfois, en solitaire souvent, � la �queue leu leu� et aux ordres des t�nors de l�audience de ces m�dias n�s pour achever ce qui reste de la cause internationale arabe. Nos guignols � nous s��vertuent � t�moigner en direct et � visage d�couvert (excusez du peu) de ce qu�ils appellent leurs v�rit�s ! Chacun son lot de �scoops�, et tous en ordre dispers� vocif�rent, vomissent, beuglent, aboient, comme des fabulistes et des conteurs amn�siques dans un march� populaire pour malentendants. Quel courage Messieurs les oublieux ! Quelle bravoure et quelle vaillance ! Vous qui aviez bassement particip� � la gestion des affaires du pays, osez aller d�noncer ailleurs vos propres �checs et votre amertume envers le syst�me qui vous a enfant�s ?! De gr�ce, �pargnez au peuple vos boniments et fourberies. Cessez la tartuferie et la nigauderie qui finiront par vous faire mordre la propre main de vos m�c�nes. Apr�s avoir crach� � la face du citoyen pendant un temps certain, le temps o� vous f�tes les �lites, pardon, les �h�lices� d�une grande girouette, vous tentez de lui faire ingurgiter une soupe aux orties, fa�on canaille.
Mounir de Strasbourg, France, le 23/10/2009
�Il ne faut pas juger un homme sur ses fr�quentations. Ne perdons pas de vue que Judas avait des amis irr�prochables.�
(Ernest Hemingway)

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