Vox populi : La LFC 2009 : l�espoir est permis

A l'or�e des ann�es 90, on nous a laiss� entrevoir que la nouvelle configuration �conomique abolira les privil�ges, source des profondes distorsions du syst�me ancien, porteur d'injustices et d'iniquit�s. L'�conomie de march� pr�n�e par les tenants de la �mondialisation� est une grossi�re farce, un moyen de remettre sur orbite l'Occident en perte de vitesse. Le recul des pays industrialis�s sur le front �conomique mondial t�moigne de l'ampleur et de la gravit� de la crise qui secoue ces pays.
Dans un exc�s de pr�cipitation, les fleurons de notre industrie furent balay�s comme des �pluchures alors qu'on devait imp�rativement les sauvegarder de par la volont� de l'Etat cr�ateur. Les restructurations, mises � niveau et assainissement intempestifs n'ont pas permis l'expansion �conomique souhait�e. La volont� manifeste d'�touffer les entreprises nationales nourrissait de noirs desseins. La promesse d'un red�ploiement apr�s la reprise par le priv� local et �tranger �tait beaucoup plus une chim�re qu'un projet ambitieux. L'�tranger s'est focalis� sur les services, le priv� national sur les petites industries et la revente en l'�tat confi�e aux sp�cialistes du trading �import/import�. Si les pouvoirs publics de l'�poque avaient concentr� tous leurs efforts dans l'engagement des r�formes au moment propice, le secteur national aurait jou� un r�le d�terminant dans le d�veloppement � long terme du pays, mais aussi dans la r�alisation de l'�quilibre �conomique dans le paysage pr�-d�fini. Le d�membrement, dissolution entreprise � la h�te, n'a pas �t� sans cons�quences d�sastreuses. Les travailleurs licenci�s sont venus grossir davantage le rang des ch�meurs. La situation insupportable que vit aujourd'hui des milliers de gens de notre pays que des choix �conomiques privent d'emploi constitue une trag�die sans pr�c�dent. Dans chaque maison, il y a certainement des douleurs intimes et des vies bris�es. On a provoqu� une r�gression sociale qui n'est en aucun cas une fatalit�. Nous avons opt� pour une logique qui privil�gie la sp�culation et les profits substantiels du plus petit nombre au d�triment d'une vie d�cente de chacun et chacune. La LFC 2009 instaure une mesure drastique des importations. Elle s'inscrira � l'actif d'une initiative louable et salvatrice quand il s'agira de relancer l'�conomie en privil�giant les activit�s r�pondant � des besoins partiellement satisfaits : sant�, �ducation, logement, culture... Cr�er de nouveaux emplois et sauvegarder ceux des secteurs en activit�. L'espoir est permis de nous d�barrasser de l'implacabilit� qui p�se sur nos t�tes comme une chape de plomb.
Bob. Med (Belcourt)

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