R�gions : FINANANCEMENT DE L�ACTIVIT� ASSOCIATIVE � TIZI-OUZOU
La Ligue de pr�vention et de sauvegarde de la jeunesse et de l�enfance se plaint du manque de soutiens institutionnels


O� trouver les fonds n�cessaires pour r�aliser le montage financier indispensable � la r�ussite et la mise en �uvre de programmes �labor�s la plupart du temps avec le concours financier d�organismes internationaux ?

Voil� le casse-t�te de nombreuses associations comme la Ligue de pr�vention et de sauvegarde de la jeunesse et de l�enfance, qui se plaignent du manque de soutien financier institutionnel pour les accompagner dans leur entreprise. Cr��e en octobre 1995, cette ONG a d�velopp� de nombreuses actions inscrites dans son programme de pr�vention et de soutien psychologique et m�dical avec des partenaires �tatiques ainsi qu�avec des institutions internationales. Les projets �labor�s gr�ce au soutien financier, notamment de la Commission europ�enne, ont permis � cette association de mettre en place une logistique qui a n�cessit� la cr�ation de 60 postes de travail. Mais le retrait progressif du principal bailleur de fonds dont les engagements contractuels arrivent � �ch�ance risque de perturber la s�r�nit� affich�e par les responsables de la LPSJE qui se sont s�par�s d�une partie de l�effectif des salari�s qui a baiss� jusqu�� 40. Mais � terme, et � en croire la pr�sidente de ladite association, c�est tout le fonctionnement de la ligue qui risque d��tre mis quelque peu en p�ril, si l�absence de soutiens financiers institutionnels ou priv�s persiste. Pour faire face � cette situation, des contacts ont �t� pris avec d�autres bailleurs de fonds pour la mise en �uvre d�autres projets. Ainsi, la Commission europ�enne a accept� le financement a hauteur de 80% d�un projet th�matique de lutte contre la violence du genre sous toutes ses formes. �Mais pour la mise en �uvre effective de projet, nous avons besoin d�un compl�ment financier �quivalent � 20 % que nous devons obtenir sous forme de subvention �tatique ou venant d�un organisme priv�. Ce qui est loin d��tre facile � r�aliser�, se d�sole la pr�sidente de la Ligue de pr�vention et de sauvegarde de la jeunesse et de l�enfance qui explique que la mise en �uvre en r�seau de ce projet n�cessite l�implication de plusieurs parties institutionnelles, � savoir les services de s�curit�, ceux de la sant�, de la jeunesse et des sports et de l��ducation et de la formation professionnelle. Les associations � caract�re social et les journalistes sont appel�s � faire partie du r�seau que nous sommes appel�s � mettre en place. Un programme de formation sera dispens� � l�ensemble des participants pour les outiller et renforcer leurs capacit�s de lutte contre la violence du genre. Le deuxi�me volet de ce projet dont le commencement est pr�vu au mois de novembre et qui s��talera sur deux ans portera aussi sur la cr�ation d�un fonds documentaire sur le th�me de la violence. Un autre projet ayant pour intitul� �Tous ensemble pour l��galit� contre la violence� et financ� par la Fondation pour le futur bas�e en Jordanie est en passe d��tre mis sur pied. L� aussi se pose l��pineuse question du montage financier. L�apport d�organismes publics et priv�s est n�cessaire pour avoir les 20% qui manquent � la cagnotte mise � la disposition de l�association par notre bailleur de fonds.
S. A. M.

Partenariat LPSJE et Association femmes berb�res europ�ennes

�L�Association fran�aise femmes berb�res europ�ennes est int�ress�e par la r�alisation d�un partenariat avec la LPSJE�, a indiqu� la pr�sidente de l�association fran�aise, la Franco-Alg�rienne Louisa Ferhat qui est �galement �lue et adjointe au maire � la municipalit� du 15e arrondissement parisien. Ayant s�journ�, r�cemment, � Tizi-Ouzou, Louisa Ferhat qui a dit que l�association � caract�re humanitaire qu�elle pr�side a r�alis� plusieurs op�rations de solidarit� en direction de l�Alg�rie et qui se sont concr�tis�es par l�acheminement, notamment, de lots de v�tements et de fauteuils roulants au profit des handicap�s, ainsi que par la prise en charge de malades dialys�s s�est d�clar�e pr�te � r�aliser des actions communes avec la LPSJE. Des actions qui entrent dans le cadre du programme d��coute et de pr�vention d�velopp� par l�association tizi-ouz�enne qui a �t� destinataire d�un ch�que de 5 000 euros de la part de l�Association femmes berb�res europ�ennes. �Une somme provenant de donateurs particuliers et destin�e � financer les activit�s de la LPSJE�, a pr�cis� L. Ferhat qui dit que son association compte un r�seau d�adh�rents et de contributeurs � travers plusieurs r�gions de France.
S. A. M.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable