Actualit�s : LA D�CISION PRENDRA EFFET LE 2 NOVEMBRE
Les pi�ces de rechange contrefaites interdites


Plus aucune pi�ce de rechange pour les v�hicules ne sera accept�e sur le march� alg�rien si elle n�est pas certifi�e par la maison m�re. La mesure entre en vigueur le 2 novembre prochain. Le ministre du Commerce est formel : �La d�cision est ferme et sans appel.�

Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Le minist�re du Commerce a �labor� une feuille de route pour assainir le march� et faire la guerre aux importateurs de pi�ces de rechange contrefaites. Les produits venus d�Asie par exemple seront syst�matiquement bloqu�s au niveau des ports. D�sormais, pour avoir le quitus, l�importateur devra pr�senter un certificat prouvant que l�usine dans laquelle ont �t� fabriqu�es les pi�ces de rechange est homologu�e par la maison m�re. Dj�aboub, qui a r�uni hier les cadres de son secteur, les a instruits pour faire la guerre aux pi�ces de rechange contrefaites. �Aucune pi�ce de rechange n��manant pas des maisons m�res ne sera d�sormais admise. Si elle ne provient pas des pays d�origine, l�importateur devra d�sormais apporter la preuve que l�usine d�o� il importe r�pond aux normes du constructeur d�origine�, a-t-il d�clar�, ajoutant qu�aucune voie de recours n��tait possible. La d�cision, argumente Dja�boub, est motiv�e par les d�g�ts occasionn�s par la pi�ce de rechange contrefaite. Le march� alg�rien est, en effet, inond� de marchandises ne r�pondant � aucune norme et mettant en danger la vie de ses utilisateurs. Les services des douanes ont proc�d�, durant l�ann�e en cours, � la saisie de 1 817 pi�ces de rechange automobiles et ce, uniquement au niveau du port d�Alger. En 2008, le bilan des services des douanes fait ressortir que 1 300 pi�ces de rechange automobiles ont �t� bloqu�es pour d�faut d��tiquetage, d�anonymat ou carr�ment d�absence de marque et ce, sur les 44 000 pi�ces import�es, en 2008. Selon les sp�cialistes, pr�s de 60 % de la pi�ce de rechange commercialis�e en Alg�rie seraient contrefaites. Elles seraient � l�origine de pas moins de 20 % des accidents de la route.
N. I.

OBLIGATION DE D�POSER LES COMPTES SOCIAUX AUPR�S DU CNRC
Les contrevenants ne pourront ni soumissionner ni importer
C�est un avertissement qu�a lanc�, hier, le ministre du Commerce aux 63 000 entreprises qui refusent toujours de d�poser leurs comptes sociaux aupr�s du Centre national du registre de commerce (CNRC). Les dispositions de la loi de finances compl�mentaire de 2009 sont en effet tr�s explicites : les contrevenants risquent de se voir refuser toute soumission pour les march�s nationaux, ils seront �galement interdits de commerce ext�rieur. Des mesures que compte mettre en application le d�partement de Dja�boub qui estime que les raisons de ce refus sont dues au fait qu�un tiers des entreprises sont des soci�t�s �crans. Le d�p�t des comptes sociaux, obligation l�gale permet, selon le ministre, d�avoir une visibilit� par fili�re, une transparence qui n�est visiblement pas du go�t de l�ensemble des op�rateurs.
N. I.

FLAMB�E DES PRIX
Dja�boub s�en lave les mains
Visiblement exc�d� par les reproches qui sont adress�s � son d�partement minist�riel au sujet de la hausse des prix, le ministre du Commerce a tenu � faire, hier, une mise au point. Il a tenu � rappeler ce qu�il appelle des principes �l�mentaires, � savoir que les prix sont libres � l�exception de quelques produits toujours subventionn�s par l�Etat. Et le ministre d�ajouter que les agents du contr�le ne peuvent dicter les prix aux commer�ants et que les solutions sont � trouver ailleurs en augmentant le SNMG, dit-il ou venant en aide directement aux couches les plus d�favoris�es. Idem pour le march� informel qui n�est, dit-il, pas du ressort de son d�partement mais de celui de la force publique qui doit intervenir pour mettre fin � l�occupation ill�gale des espaces.

UN D�CRET FIXE DE NOUVEAUX CRIT�RES
Les march�s non-conformes seront ferm�s

Les directeurs du commerce au niveau des wilayas seront � l�avenir charg�s d�homologuer les march�s, selon des crit�res d�termin�s par d�cret. Les march�s non-conformes seront syst�matiquement ferm�s car, estime Dj�aboub, il n�est pas acceptable que l�activit� se fasse dans l�anarchie, le manque d�hygi�ne et l�ins�curit�.

Le ministre du Commerce r�pond au secr�taire d��tat au commerce fran�ais
Le commentaire fait par le secr�taire d�Etat au commerce fran�ais sur les dispositions de la loi de finances compl�mentaire 2009 n�ont pas �t� du go�t de Dj�aboub. Au ministre fran�ais qui estime que l�Alg�rie faisait �fausse route� en adoptant des mesures qui p�nalisaient les entreprises fran�aises, il r�pond qu�il est �le digne h�ritier de ceux qui avaient estim� qu�en d�clenchant la guerre de r�volution, l�Alg�rie faisait fausse route�.
N. I.

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