R�gions : COOP�RATION ET PARTENARIAT � ORAN
Offensive des Espagnols


L�importante d�l�gation espagnole conduite par M. Jos� Montilla, pr�sident de la G�n�ralit� de Catalogne qui est attendu � Oran ce lundi pour une rencontre devant se tenir au Sheraton d�Oran, est un signe de plus de l�offensive espagnole dans la capitale de l� Ouest.

Cette imposante d�l�gation, compos�e d�hommes d�affaires, de personnalit�s et d�hommes politiques n�a pas choisi Oran par hasard comme l�une de ses �tapes primordiales pour son s�jour alg�rien. Les liens historiques, tr�s anciens, qui existent entre Oran et l�Espagne et qui ne sont pas marqu�s par le sceau de la colonisation brutale, sont ces derni�res ann�es l�atout ayant permis aux Espagnols de se positionner fortement et d�accro�tre les opportunit�s de partenariat et de coop�ration. Ces opportunit�s ne se trouvent pas seulement dans le domaine �conomique puisque l�on assiste depuis l�ouverture du centre culturel espagnole � Oran (Institut Cervant�s) � une offensive culturelle qui bouscule m�me le CCF dans sa position favorite et unique qu�il avait par le pass� � Oran. Le �rayonnement� ainsi de la langue espagnole qui a laiss� des traces dans le langage oranais se voit boost�e gr�ce aux diff�rentes manifestations culturelles organis�es par le centre Cervant�s. Un travail de fond important est men� en direction des �tudiants, des universitaires, des mouvements associatifs de la r�gion dans des domaines aussi vari�s que l�architecture, la restauration de monuments, l�urbanisme, l'appui aux femmes rurales... De nombreux projets sont en discussions avec des institutions alg�riennes pour la recherche scientifique, pour la pr�servation des sites historiques datant de l��re espagnole. Autant d��l�ments qui viennent compl�ter et renforcer la position du centre Cervant�s qui devient de plus en plus le lieu de d�bats et d�ouverture sur l�ext�rieur pour la ville d�Oran. Sur un plan �conomique, nous pouvons citer jusqu�ici les deux projets remport�s par des soci�t�s espagnoles et non des moindres. Celui de la r�alisation du tramway d�Oran confi� � un consortium espagnol (Isolux-Corsan et Alstom Transporte), et bien qu�� l�heure actuel ce projet cause des d�sagr�ments �normes aux Oranais, il n�en demeure pas moins strat�gique. De m�me pour la soci�t� Agbar qui a obtenu la gestion d�l�gu�e de l�eau de la ville d�Oran ; bien qu�Agbar soit une filiale du groupe fran�ais Suez Environnement comme � Alger, ce sont les Espagnols qui sont aux avant-postes et qui doivent achever la r�habilitation du r�seau d�AEP de la ville d�Oran. L�autre projet et non des moindres est celui du pont logistique Alicante-Oran qui, certes, tra�ne depuis quelques ann�es mais qui, � terme, devra renforcer les �changes commerciaux entre ces deux villes et devenir, selon ses initiateurs une plateforme incontournable � laquelle, depuis peu, les Fran�ais aimeraient s�y rattacher. Quoi qu�il en soit, la rivalit� entre ces deux pays partenaires �naturels� de l�Alg�rie est certaine et la venue de la d�l�gation de Catalogne en est un signe.
Fay�al M.

La direction g�n�rale de la Gest-Immo filiale AADL nous �crit
Faisant suite � l�article publi� dans votre journal en date du jeudi 22/10/2009, page 7, intitul� : �Cit� AADL de Tadma�t, panne d�ascenseur depuis le... 23 juillet� La direction g�n�rale de la Gest-Immo filiale AADL tient � pr�ciser que l�ascenseur en question a en effet subi des actes de vandalisme par les occupants eux-m�mes qui viennent aujourd�hui se plaindre de la panne de l�appareil. A cet effet, la Gest-Immo met en exergue l�importance de la bonne gestion des ascenseurs, notamment par les locataires acqu�reurs et exhorte ces derniers � faire preuve de civisme et d��uvrer en vue de pr�server ce moyen commun dont l�utilit� n�est pas � d�montrer. Quant au fait d�inciter les citoyens � faire preuve de violence et de fuir leurs engagements et obligations vis-�-vis des autorit�s responsables, tels que le non-paiement des charges et/ou loyers, cela n�a jamais �t� la solution aux probl�mes, bien au contraire, il est � m�me d�entraver la collaboration entre les deux parties et freiner les mesures de prise en charge par le promoteur qui se pr�occupe fortement du confort de ses locataires.

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