Actualit�s : VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS DANS LES TERRITOIRES SAHRAOUIS
La RASD saisit les plus hautes instances internationales


L�ambassadeur de la R�publique arabe sahraouie d�mocratique a Alger a d�nonc�, hier, les graves violations enregistr�es ces derni�res semaines au Maroc contre des citoyens sahraouis. Brahim Ghali a indiqu� que son gouvernement a sollicit� l�intervention des plus hautes instances internationales, dont l�Administration Obama.
La situation des droits de l�homme des populations sahraouies dans les territoires occup�s et au Maroc s�est dangereusement d�grad�e ces derni�res semaines. �Nous avons enregistr� de graves d�passements. Ces faits tr�s graves pourraient avoir des cons�quences n�gatives qui finiront par mettre � mal tous les efforts men�s par l�ONU pour trouver une solution au conflit du Sahara occidental � travers des n�gociations. L��chec de ce processus de n�gociation sera � mettre sur la responsabilit� du Maroc�, a expliqu�, hier, l�ambassadeur du Sahara occidental � l�occasion d�une conf�rence de presse anim�e au si�ge de la repr�sentation diplomatique � Alger. Parmi les faits les plus graves, l�ambassadeur a �voqu� l�arrestation de deux groupes de militants sahraouis qui s�appr�taient � passer les fronti�res de ce pays. Le premier groupe, compos� de Ali Salem Tamek, Brahim Dahane, Ahmed Naceri, Idagja Lachgare, Saleh Loubbihi, Yahdih Ettarrouzi et rachid Seghayer, a �t� arr�t� le 8 octobre. �Ils ont �t� appr�hend�s par la police � l�a�roport de Casablanca. Les autorit�s marocaines leur reprochent de s��tre rendus dans les camps de r�fugi�s. Leur seul faute et d�avoir rendu visite � leurs parents qu�ils n�ont pas vus depuis 35 ans. Apr�s avoir subi des tortures dans des lieux tenus secrets, les militants des droits de l�homme ont �t� d�f�r�s, il y a quelques jours, devant un tribunal militaire�. Un second groupe de militants sahraouis qui devaient prendre part � un �v�nement qui a regroup� la communaut� des r�gions du sud, dans les territoires lib�r�s, a �galement �t� arr�t� � la fronti�re avec la Mauritanie. Les sept membres de ce groupe ont �t� plac�s sous r�sidence surveill�e. �Toutes ces violations ont fait l�objet d�un rapport d�taill� qui a �t� transmis aux plus hautes instances internationales. Nous avons �galement saisi la secr�taire d�Etat am�ricaine. Nous attendons que Mme Hilary Clinton �voque le dossier de l�autod�termination du Sahara occidental et la protection des populations civiles � l�occasion de la visite qu�elle doit mener au Maroc au cours du mois de novembre�. Brahim Ghali a r�it�r� la demande du gouvernement de la RASD concernant l�inscription de la protection des populations civiles sahraouies parmi les pr�rogatives de la mission des Nations unies pour l�organisation d�un r�f�rendum au Sahara occidental (Minurso). Une exigence pr�sent�e devant le Conseil de s�curit� de l�ONU mais rejet�e suite au veto impos� par la diplomatie fran�aise. Interrog� sur la position du gouvernement sahraoui � propos de la r�cente d�claration d�un haut responsable libyen qui a soutenu �la marocanit� du Sahara�, Brahim Ghali a d�clar� ne pas avoir accord� d�importance � cette information. �Ces propos ont �t� rapport�s par la MAP (agence officielle marocaine). Il s�av�re que la MAP n�ait pas une source fiable�, a dit l�ambassadeur. Reste que le gouvernement libyen n�a toujours pas d�menti les propos de son repr�sentant.
Tarek Hafid

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