Sports : KAMEL BOUHELLAL (ENTRA�NEUR DU PAC) :
�Je r�ve d�entra�ner la JSK�


Apr�s avoir rat� l�accession de tr�s peu la saison derni�re, le Paradou est reparti cette ann�e, sous la houlette de son longiligne et fid�le entra�neur, Kamel Bouhellal, qui continue son excellent travail de promotion de jeunes. Malgr� le d�part de ses meilleurs �l�ments, le PAC semble bien d�cid� � retrouver l��lite mais cette fois-ci ce sera encore plus difficile car il n�y a qu�une seule place � prendre.
Le Soir d�Alg�rie : Quel bilan faites-vous de ce premier tiers du championnat ?
Kamel Bouhellal :
Par rapport au classement de l��quipe et de son parcours � ce jour, je dirais que c�est un bilan positif.
Vous �tes donc satisfait.

Oui, tr�s satisfait m�me par rapport � mon effectif qui est compos� de jeunes. Ma satisfaction provient surtout du fait que nous voulions faire �merger des jeunes et je pense qu�on a r�ussi. Ce qui est tr�s int�ressant, c�est que nous avons r�ussi � allier un travail de formation avec la performance. Aujourd�hui, on occupe le haut du classement et c�est tr�s bien.
Malgr� le d�part de trois titulaires indiscutables qu��taient Tedjar, Ma�di e Touati, le PAC ne faiblit pas. Quelle est le secret ?

Le secret c�est d�abord la stabilit�. Je suis toujours en place et cela permet de travailler en profondeur et s�rieusement. Le Paradou a son propre style de jeu et on ne fait qu�adapter les joueurs � ce moule. A partir de l�, tout s'encha�ne avec des r�sultats positifs.
Vous �tes toujours l� alors que la saison derni�re, vous aviez refus� la JSK pour r�ussir l�accession. C�est l��chec qui vous a pouss� � rester ?

C�est vrai que la saison derni�re, je vous avais d�clar� que c��tait ma derni�re ann�e au PAC et que je voulais vraiment faire acc�der en guise de cadeau d�adieu. Bon on a rat� l�accession d�un cheveu et � l�intersaison j�ai fait mon bilan. Le pr�sident du PAC a insist� pour que je reste surtout avec la nouvelle strat�gie d��mergence des jeunes. J�ai pes� le pour et le contre, et j�ai choisi de continuer avec le Paradou.
Est-ce que Hannachi vous a propos� encore de venir � Tizi-Ouzou ?
Oui, il m�a propos� d�int�grer le staff technique de la JSK.
Et vous avez encore refus� la JSK ?

Non, pas du tout. La JSK ne se refuse pas, mais par respect au pr�sident du PAC et au travail que j�ai accompli ici depuis cinq ans, j�ai voulu continuer plut�t que d�aller tenter une nouvelle aventure.
Cette saison, l�accession sera encore plus difficile avec une seule place pour le bonheur. Pensez-vous que le PAC est capable de la prendre ?
Oui, parce que je pense qu�aujourd�hui, le PAC est l��quipe qui a le plus d�exp�rience pour jouer cette accession. Maintenant, je crois qu�il est encore trop t�t pour parler d�accession parce qu�il reste encore de nombreux matches et rien n�est jou�.
N�avez-vous pas peur des coulisses ?
Le travail sombre des coulisses, on conna�t d�j� et on en a �t� victimes. On n�y peut rien mais je pense que si l�Alg�rie se qualifie � la prochaine Coupe du monde, il y aura certainement une moralisation de notre football et moins de travail en coulisses.
Quel est justement votre avis sur cette confrontation Egypte-Alg�rie qui approche ?

Sur ce point, moi je me permets de lancer un appel � la presse sp�cialis�e pour qu�elle ne se focalise pas sur l�Egypte. Je crois que c�est faire le jeu des Egyptiens en les m�diatisant � outrance. Maintenant, quand je compare les deux s�lections, je constate que l�Alg�rie est sup�rieure � travers son parcours, la qualit� de nos joueurs et leur mentalit� de gagneurs. J�en profite aussi pour rendre hommage � �cheikh� Sa�dane qui a su cr�er une dynamique de la victoire autour de cette �quipe nationale.
Et quel serait votre pronostic ?
Je suis persuad� que l��quipe national ne s�inclinera pas en Egypte. Elle est capable de faire un match nul ou m�me de s�imposer.
Et sur la question de l�arbitre, �tes-vous pour un Europ�en ou un Africain ?

Je suis pour un arbitre africain. A partir du moment o� l�on a confi� l�organisation de la Coupe du monde � un pays africain, il faut �lever le niveau et d�montrer que l�arbitrage du continent noir est tout aussi comp�tent que celui du Vieux-Continent. Il y a de tr�s bons arbitres africains et il ne faut pas tomber dans le pi�ge de d�nigrement.
Le RCK est actuellement dirig� par Benlaredj, votre ancien partenaire au PAC et �a ne marche pas tr�s fort ?

Le RCK a travers� une p�riode de passage � vide mais je peux vous dire que je suis toujours en contact permanent avec Benlaredj. Il y a une grande amiti� entre nous et nous maintenons une certaine complicit�.
Et si jamais lors de la derni�re journ�e du championnat, l�accession se jouait entre le PAC et le RCK, que feriez-vous ?
Je pense que Benlaredj par respect � mon �gard laissera le PAC acc�der (rires). D�ailleurs, je totalise plusieurs accessions et lui il est jeune et il a encore le temps de go�ter aux joies de la remont�e.
Malgr� votre jeune �ge pour un entra�neur, quand est-ce que vous vous d�ciderez � diriger un club de l��lite ?

Je ne suis pas aussi jeune que cela, j�ai d�j� quarante-six ans.
C�est le m�me �ge que celui de Rafa Benitez, le coach de Liverpool ?
Et lui, il a d�j� gagn� une Champions League europ�enne. Non, je pense que je dirigerait un club de l��lite et cela se fera dans les meilleures conditions possibles puisque je r�ve de driver la JSK un jour.
Mais pourquoi la JSK uniquement ?

Parce que c�est un club bien structur� et tr�s ambitieux.
Et pourtant les Bouhellal sont � l�origine de la fondation du Chabab de Belouizdad ?
Tout � fait, les Bouhellal faisaient partie des membres fondateurs du CRB, mais j�ai toujours eu envie de la JSK qui est un club qui m�a toujours impressionn� par ses conqu�tes et sa vision du football. Je pense que c�est le profil de formation qui correspond � mon temp�rament et � ma fa�on de voir le football.
Propos recueillis par H. B.

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