Monde : PHYSICIEN ISLAMISTE ARR�T�
La Suisse ouvre une enqu�te


La Suisse a ouvert une enqu�te contre X pour soutien apport� � une organisation criminelle � la suite de l'arrestation, en octobre, de l'ing�nieur fran�ais soup�onn� d'avoir envisag� de commettre un attentat en France, a annonc� hier le minist�re public helv�tique.

�Le minist�re public de la Conf�d�ration (qui d�pend du minist�re suisse de la Justice et de la Police, ndlr) conduit une enqu�te de police judiciaire pour soutien d'une organisation criminelle�, a expliqu� � l'AFP une porte-parole, Jeannette Balmer. �La proc�dure a �t� ouverte � la fin d'octobre. Elle est dirig�e contre inconnu�, a-t-elle ajout�. Elle s'est refus�e � donner plus de d�tails, �vu le secret de l'instruction et afin de ne pas compromettre le r�sultat de cette derni�re �. L'enqu�te judiciaire vise � �constater les infractions, conserver les moyens de preuve et d�couvrir l'identit� des auteurs�, poursuit Mme Balmer. Le 8 octobre, l'ing�nieur fran�ais Adl�ne Hicheur, �g� de 32 ans et employ� du Centre europ�en de recherche nucl�aire (Cern) � Gen�ve, a �t� interpell� en Is�re (sud-est de la France) avec son fr�re pour des liens pr�sum�s avec l'organisation Al-Qa�da au Maghreb islamique (Aqmi). Apr�s son arrestation, il a �t� mis en examen et �crou� pour �association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste�. Le code p�nal helv�tique pr�voit une �peine privative de libert� de cinq ans au plus ou d'une peine p�cuniaire� si le soutien � une organisation criminelle est av�r�. Par ailleurs, il dispose qu'est ��galement punissable celui qui aura commis l'infraction � l'�tranger si l'organisation exerce ou doit exercer son activit� criminelle en tout ou en partie en Suisse�. A la suite de l'arrestation d'Adl�ne Hicheur, le Cern avait indiqu� qu'il s'agissait d'un �physicien qui travaillait sur des projets d'analyse de donn�es de physique� au Cern depuis 2003, mais qu'il n'avait �jamais �t� en contact avec quelque �l�ment (que ce soit) qui pourrait �tre utilis� � des fins terroristes�. Le Centre situ� sur la fronti�re franco-helv�tique, pr�s de Gen�ve, a soulign� qu'aucune des recherches qu'il effectue n'avait d'�application militaire potentielle�.

Les 2 Suisses �enlev�s� par la Libye remis � l'ambassade suisse de Tripoli
Les deux Suisses �enlev�s� par la Libye en septembre ont �t� remis hier � l'ambassade helv�tique � Tripoli �sans mention d'aucun motif� pour leur d�tention, a indiqu� la Conf�d�ration dans un communiqu�. �Le lundi 9 novembre 2009, les deux Suisses victimes d'un enl�vement ont �t� remis par les autorit�s libyennes, sans mention d'aucun motif, � l'ambassade de Suisse � Tripoli�, a expliqu� le communiqu�. Les deux hommes d'affaires �taient retenus depuis juillet 2008 en Libye en mesure de r�torsion apr�s l'arrestation � Gen�ve d'un des fils du leader Mouammar Kadhafi pour mauvais traitement sur deux domestiques.Mi-septembre, ils ont �t� mis dans un lieu tenu secret par Tripoli, une op�ration qualifi�e de �kidnapping� par Berne.

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