Actualit�s : ALORS QUE L�EN EST DEPUIS HIER AU SOUDAN
Faut-il enterrer les Fennecs ?


La bataille d�Omdurman devient in�vitable. Les Verts �taient, avant ce 14 novembre, � 90 minutes du bonheur. Ils ont r�sist� pendant 95� avant de l�cher le morceau � des Pharaons qui semblaient avoir jet� les armes avant ce ratage monumental de Rafik Sa�fi. L�ancien Mouloud�en �tait derri�re la qualification des Fennecs � ce tour final du Mondial sud-africain. C�est un peu gr�ce � lui que l�EN a �limin� le S�n�gal et c�est encore lui l�auteur du second but alg�rien lors de la victoire � Chililabombwe face � la Zambie.
De notre envoy� sp�cial au Caire, Mohamed Bouchama
Ce samedi 14 novembre, l�attaquant d�Al-Khor a manqu� toutes ses entreprises. Faut-il lui en vouloir lui qui a su mettre la pression sur une arri�re-garde �gyptienne pr�s de la rupture en de nombreuses occasions, n��tait ce ph�nom�nal gardien nomm� El-Hadary. Contrairement � son vis-�-vis alg�rien qui n�a brill� que par � coups, El-Hadary a bris� le r�ve alg�rien. Il a fait oublier au public de son pays les errements de la manche aller disput�e le 7 juin dernier � Blida. C�est Monsieur 50% et l�Egypte ne doit sa prolongation � Omdurman dans trois jours qu�� son mythique portier. A lui mais aussi � Madame la chance. Car, inscrire un but d�s les 120 premi�res secondes de cette crispante finale pour clore la confrontation sur un coup de th��tre ne peut �tre qu�une maudite plaisanterie de Mme la chance. Celle-l� m�me qui a fui nos joueurs en de nombreuses occasions. Sa�fi a rat�, mais il n��tait pas le seul. Yahia, Meghni et surtout Matmour avaient la qualification au bout de la chaussure. De la chance mais pas seulement. Car franchement, la part des choix faits par Sa�dane est importante. L��quipe a �volu� avec une d�fense compos�e de joueurs qui rel�vent de blessures plus ou moins graves. Yahia et Bougherra ont tenu le coup gr�ce � un courage extraordinaire. Sur les deux r�alisations �gyptiennes, nos deux professionnels n�ont rien � se reprocher m�me s�il fallait s�attendre � ce que leur rendement ne soit pas au top. Les deux �l�ments auront, par contre, une tr�s grande responsabilit� mercredi prochain pour d�fendre la zone arri�re de la s�lection qui sera priv�e du gardien titulaire, Loun�s Gaouaoui et probablement du d�fenseur central, Rafik Halliche victime d�une importante crampe qui l�a pouss� � abandonner le combat de ce 14 novembre � vingt minutes de son terme. L�autre point faible du onze de Rabah Sa�dane au Cairo Stadium fut sans conteste le rendement moyen de la paire Mansouri- Lemouchia. Un duo qui a confirm�, une fois n�est pas coutume, ses limites � neutraliser les vell�it�s adverses au niveau de sa zone de construction. Il faut souligner, � cet effet, le manque de coordination criante entre Ziani et Meghni dont les r�les n��taient pas clairs sur le terrain. L�ex-Marseillais a brill� en premi�re mi-temps par sa d�bordante activit� sur le flanc gauche, durant la premi�re p�riode avant de s��clipser totalement au second half, au moment o� le joueur de la Lazio avait tendance � trop monopoliser le cuir lors des 45 premi�res minutes, o� il s�est emm�l� les pinceaux � chaque fois qu�il sollicitait un croisement avec Matmour, tandis qu�il a �t� �poustouflant d�s le retour des vestiaires en �voluant dans son vrai registre, � savoir milieu gauche. Des choix discutables mais� Qu��crire de Sa�fi, le malheureux Sa�fi ? L�ex-Lorientais parti chercher au Qatar une fin de carri�re dor�e, apr�s avoir laiss� tomber le haut niveau du championnat hexagonal, a eu les occasions qu�il esp�rait mais a manqu� terriblement de pot. Son duel rat� � la 56� devant El- Hadary semble �tre l�une des cl�s ayant retard� la qualification des Verts. Un retour sur la sc�ne mondiale qu�il faut d�sormais chercher du c�t� de Khartoum o� les Pharaons seront les favoris, comme � chaque fois qu�ils avaient un match � qualification directe devant les Alg�riens. Le retour dans leur rang de Hosny Abderabou et Wael Goma� ainsi que la connaissance de l�environnement local, au Soudan, sans oublier l�apport de leur large galerie, devront faire la diff�rence. Les troupes de Sa�dane fatigu�es et bless�es et par les provocations physiques des fans �gyptiens et par la tournure tragique du rendez-vous de ce samedi 14 novembre ont de quoi avoir des regrets. Leur salut ne viendra certainement que de leur volont� et leur savoir, deux vertus que Ziani et compagnie ont su d�velopper depuis le d�but de ces �liminatoires. Omdurman pourrait bien leur tendre ses bras et `le chemin qui m�ne � Johannesburg. Amen.
M. B.

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