Actualit�s : LES PREMIERS SUPPORTERS DE L�EN SONT ARRIV�S HIER
�Les �gyptiens nous auraient tu�s si l�Alg�rie avait gagn� !�


Les premiers supporters de l��quipe nationale de football sont arriv�s hier � l�a�roport Houari- Boumediene. Des informations � non confirm�es officiellement � font �tat de personnes d�c�d�es de mort violente et de disparus.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -�Nous sommes tomb�s dans un traquenard. Les Egyptiens ont mont� un v�ritable pi�ge, ils ont voulu exterminer tous les Alg�riens. Il y a des bless�s par dizaines, mais aussi des morts et des personnes disparues. Tout le monde doit savoir que le sang des Alg�riens a coul� au Caire�, a indiqu� Djamel en montrant fi�rement le drapeau national macul� de sang. Hier, � l�a�roport d�Alger, les rumeurs les plus folles ont circul� � propos d�Alg�riens morts dans la nuit de samedi � dimanche. �Nous avons tous entendu parl� de supporters qui sont morts � la sortie du Cairo Stadium. On a �voqu� le cas de cinq personnes dont le bus a �t� renvers� puis incendi�, a expliqu� Khaled, jeune supporter de La�rba, arriv� en fin d�apr�s-midi via Rome. Toutes les personnes qui ont assist� au match sont cat�goriques : les services de s�curit� �gyptiens ont particip� activement � tous les actes de violence. �Tous les bus qui transportaient les Alg�riens ont �t� caillass�s avant m�me qu�ils ne p�n�trent dans l�enceinte du stade. Puis, � l�int�rieur, les Alg�riens ont �t� soumis � un dispositif de fouille tr�s sp�cial. Les policiers nous ont oblig�s � nous d�v�tir totalement, m�me les femmes n�y ont pas �chapp�. Elles ont �t� somm�es de se mettre nues devant des hommes. Nous avons eu droit aux insultes, aux brimades, aux crachats et coups de matraque. La situation a empir� d�s la fin du match. Les policiers ont laiss� entrer les supporters �gyptiens dans nos tribunes. Le danger �tait permanent. Nous sommes rest�s dans les tribunes jusqu�� 3 heures du matin. Il a fallu l�intervention de l�ambassadeur d�Alg�rie pour que l�on puisse sortir du stade. Aujourd�hui, je peux dire que si l�Alg�rie avait gagn� ce match, aucun de nous ne serait revenu vivant. Les Egyptiens nous auraient tu� si l�Alg�rie avait gagn� !�, raconte Djamel. Le pire se produira entre le Cairo Stadium et les h�tels o� r�sidaient les supporters alg�riens. �Au d�but, les policiers faisaient mine d�escorter les bus. Puis, soudain, les v�hicules de police ont disparu et nous nous sommes retrouv�s entour�s de plusieurs centaines de personnes qui nous bombardaient � l�aide de toutes sortes de projectiles. Cela a dur� jusqu�� notre arriv�e � l�h�tel�, a soulign� pour sa part Salim d�Alger. 16h35. Les membres de la d�l�gation officielle atterrissent � Alger. Les passagers � des parlementaires, des artistes et des journalistes � sont dirig�s vers le terminal T3, celui r�serv� habituellement aux hadjis. Bachir Ch�rif Ahmed, le directeur de publication de La Tribune, exhibe deux gros morceaux de granito. �Regardez, voil� ce qu�ils nous ont lanc� � l�int�rieur m�me de la zone internationale de l�a�roport du Caire. Ils ont voulu nous tabasser jusqu�� la derni�re minute. Mais ils ont eu l�occasion de constater de quoi sont faits les Berb�res�, note-t-il avec un sourire. Selon lui, la salle d�embarquement s�est transform�e en un v�ritable terrain de bataille. Abdelaziz Derouaz, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, ne cache pas son indignation : �On a �chapp� � un v�ritable massacre. Tout ceci �tait pr�m�dit�.
T. H.

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