Des membres de l�Assembl�e parlementaire de l�Organisation du trait� Atlantique Nord (AP/OTAN) ont particip�, hier, � une journ�e parlementaire � l�APN. Au menu de la rencontre, les questions relatives aux droits de l�homme et aux pratiques d�mocratiques. �Nous avons parfois observ� chez certains de nos partenaires de l�Union europ�enne une tendance f�cheuse � �laborer des politiques �nerg�tiques sans concertation pr�alable avec les pays fournisseurs de gaz naturel�, a d�clar� Ziari dans son allocution, en allusion � la question de la s�curit� �nerg�tique.
Il expliquera que �le caract�re strat�gique de l��nergie implique un partenariat �quilibr� qui tienne compte des int�r�ts de chacun et des investissements consentis pour assurer l�approvisionnement � tr�s long terme des consommateurs�. Les invit�s de la Commission des affaires �trang�res de l�APN ont, pour leur part ax� d�embl�e leurs interrogations sur les m�canismes sur lesquels se base l�Alg�rie pour la pratique d�mocratique et la protection des droits de l�homme, alors que l�Islam est religion d�Etat. L�Alg�rie se base aussi sur l�Islam dans les aspects l�gislatifs, souligneront les membres participants. C�est Mohamed Seghir Babbes, pr�sident du Conseil national �conomique et social (Cnes), qui r�pondra aux invit�s de l�APN, en pr�cisant notamment que l�Islam ne peut �tre un obstacle dans un Etat d�mocratique. Il citera dans ce cadre la Turquie dirig�e par le pr�sident Erdogan, leader du Parti pour la justice et le d�veloppement. Le pr�sident du Cnes expliquera, par ailleurs, que des partis islamistes si�gent � l�Assembl�e populaire nationale et cohabitent avec les autres partis. Pour ce qui est de la situation de la femme en Alg�rie, Babbes mettra en exergue, dans son intervention, la pr�sence en masse de filles dans les �tablissements scolaires. Il y a, selon le pr�sident du Cnes, 150 filles pour 100 gar�ons sur les bancs de l�universit� alg�rienne , et 143 filles pour 100 gar�ons dans les �tablissements du secondaire. Pour sa part, M. Lyes Boukra�, chercheur universitaire, �voquera les probl�mes de s�curit� en M�diterran�e. Ainsi, selon l�expert, en plus des probl�mes d�j� identifi�s et connus, la probl�matique de l�eau risque aussi de se poser et d�attiser les conflits d�j� existants. A ce sujet, il fera remarquer, notamment, qu�Isra�l consomme une quantit� d�eau sup�rieure � ses ressources. �Isra�l puise deux tiers de l�eau depuis la Cisjordanie et Gaza�, a-t-il pr�cis�. Les intervenants appelleront aussi � une coordination entre le Nord et le Sud, notamment pour la prise en charge de l�immigration clandestine. Intervenant lors de la rencontre, Abdelaziz Ziari, pr�sident de l�Assembl�e populaire nationale, rappellera que la visite des parlementaires de l�OTAN est la premi�re du genre en Alg�rie. Elle ouvre, selon lui, un processus de dialogue qui devrait s�inscrire dans la dur�e. Il fera aussi allusion aux rapports de force in�gaux qui, selon lui, continuent de pr�valoir entre le Nord et le Sud et qui ne semblent pas pr�s de s�att�nuer.
F.-Zohra B.

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