Actualit�s : Jean-Baptiste Rivoire condamn� pour �violences volontaires contre Didier Contant�

Avec ce verdict, c�est un peu la condamnation de tous ceux qui se sont acharn�s contre l�Alg�rie qui faisait face aux terroristes barbares. C�est la condamnation de ceux qui avaient invent� dans le microcosme parisien � avec leurs relais dans une certaine presse et des ONG � la fameuse interrogation du �qui tue qui ?�, devenue leur marque d�pos�e, qui tentent encore aujourd�hui, d�sesp�r�ment, de laver les groupes terroristes de crimes que ces derniers revendiquent eux-m�mes.
De notre bureau de Paris Khedidja Baba-Ahmed
La 10e chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris a rendu son verdict jeudi dans l�affaire opposant Rina Sherman au journaliste Jean-Baptiste Rivoire. Ce dernier a �t� condamn� pour violences volontaires contre la personne de Didier Contant. Rina Sherman, la compagne de ce dernier, contact�e samedi matin par notre journal au t�l�phone, nous a exprim� son soulagement apr�s ce verdict, m�me si la pr�m�ditation n�a pas �t� retenue dans la condamnation. Rivoire �cope de la peine maximale que pr�voit la loi en la mati�re, en l�occurrence une amende de 750 euros. �Il a �t� sanctionn� p�nalement et c�est tr�s bien, m�me si la pr�m�ditation n�a pas �t� retenue�, nous a encore d�clar� Rina Sherman. Rappelons que, une ann�e apr�s la mort de Didier Contant, en f�vrier 2004, Rina Sherman avait d�pos� plainte contre Jean Baptiste Rivoire pour violences volontaires � l�encontre de Didier Contant, grand reporter, qui enqu�tait sur l�enl�vement des moines de Tibh�rine et qui allait livrer les r�sultats de la troisi�me partie de son enqu�te. Celle-ci n��tant pas du go�t, ou �tant plut�t en contradiction avec la th�se d�fendue par Rivoire et ses comp�res �quituquistes�, l�acharnement contre Didier Contant et les violences allaient en se d�veloppant contre ce journaliste d�investigation qui, lors de son voyage en Alg�rie, avait trouv� de nouveaux t�moins affirmant que les moines avaient bien �t� tu�s par les terroristes et qui mettaient en cause la cr�dibilit� des propos d�Abdelkader Tigha, sous-officier d�serteur, r�fugi� en Europe. Ce dernier, qui imputait l�assassinat des moines � l�arm�e alg�rienne, �tant la pi�ce centrale de l��difice de Rivoire, il ne fallait surtout pas que l�enqu�te de Contant vienne faire chanceler cet �difice, d�j� fragile. C�est alors que Rivoire va en guerre pour emp�cher la publication de l�enqu�te de Didier Contant : il contacte beaucoup de r�dactions parisiennes pour accuser Contant d��tre un agent des services secrets alg�riens et fran�ais. Il r�ussit � �viter que l�enqu�te, en contradiction avec sa th�se, ne soit publi�e et met Contant dans une situation de pestif�r�. Rumeurs et violences verbales vont accompagner cette cabale. C�est tout cet acharnement, d�crit par le menu, qui a �t� d�roul� lors de l�audition du 1er octobre dernier o� Rivoire n�avait pas pu �chapper � son �uvre de destruction d�un confr�re dont le seul tort �tait d�avoir mis en relief une v�rit� qui ne confortait pas la sienne. Le verdict prononc� jeudi laisse � esp�rer que pour le moins, les Rivoire et compagnie pourront consid�rer qu�on ne peut impun�ment s�attaquer de cette mani�re � ceux qui n��pousent pas leur th�se. Quant � Rina Sherman, si elle regrette que la pr�m�ditation n�ait pas �t� retenue, elle nous a d�clar�, n�anmoins, que �l�essentiel est que Rivoire ait �t� condamn�. Et si jamais Rivoire faisait appel � il a dix jours pour le faire �, elle est pr�te � poursuivre le combat contre ce qu�a endur� son compagnon.
K. B.-A.

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