Vox populi : Les jeunes aux commandes !

Nous n�allons pas encore disserter sur ce match : Alg�rie-Egypte, dont la m�diatisation a atteint un seuil d�intol�rance verbale aux proportions inqui�tantes, encore moins de cette gr�ve des enseignants que le gouvernement et ses m�dias s�efforcent � dissimuler. Ni de la prochaine contestation des m�decins qui s�appr�tent � enclencher un d�brayage cyclique, ni de la note Ouyahia r�tr�cissant la dur�e d�application du r�gime indemnitaire consenti aux fonctionnaires.
Nous n�allons pas �galement discourir sur la pr�carit� du pouvoir d�achat, pris d�assaut de toutes parts, � la faveur d�une demande sans cesse grandissante et d�un SNMG (Salaire national minimum garanti) assimilable � un pur acte de bienfaisance, �g�n�reusement c�d� par l�Etat alg�rien. Nous allons volontairement occulter toute cette actualit� nationale � laquelle �le chef supr�me� ne semble pas s�int�resser ; m�me ses �intendants � font la sourde oreille. Nous pr�f�rons, � cette occasion, une autre actualit�, celle caract�risant le Liban. Un pays que l�expression ethnique et la concurrence partisane ont totalement d�chir�. Il vient, apr�s d��pres n�gociations et de longues consultations, de former son gouvernement. Un gouvernement que pr�side la majorit� parlementaire (courant du futur), dont le chef n�est autre que Sa�d Hariri qui n�a qu�� peine 31 ans. (N� le 18 avril 1970). Au sein de ce gouvernement si�ge, �galement, un autre trentenaire en qualit� de ministre. Et qu�en est-il chez nous ? Au lendemain de l�ind�pendance de notre pays, nos politiques �taient tous jeunes. Et ont pu acc�der aux plus hautes fonctions de l�Etat (ministres et m�me vice-pr�sident). En 1965, quand feu Houari Boumediene devient pr�sident de la R�publique, il n��tait alors �g� que de 33 ans. L�actuel pr�sident de la R�publique, Abdelaziz Bouteflika, en avait 25 ans quand il fut nomm� ministre, la premi�re fois. Et 28 ans lorsqu�il dirigea les AEEt qu�en est-il de nous pr�sentement ? Les jeunes se cherchent. Et essayent de s�agripper � n�importe quelle lueur d�espoir, m�me ailleurs, au p�ril de leur vie. Pour des fonctions sup�rieures au sein des administrations publiques, il est fait appel dans de nombreux cas, � des retrait�s pour diriger ces d�partements. Et ce, au pr�texte que les jeunes manquaient d�exp�rience et restent non aguerris. Un paradoxe de plus o� la quasi-majorit� du pays est jeune, mais gouvern�e par un personnel vieillissant, dans un pays tout aussi jeune. Rien ne s�explique. Tout s�enseigne, m�me la l�chet� est moul�e dans le socle de l�all�geance. Ceux qui n�y abdiquent pas y sont pourchass�s�
Azzedine A.

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