R�gions : B�TIMENTS MENA�ANT RUINE AU CENTRE-VILLE
Les autorit�s interpell�es ORAN


Le probl�me des b�tisses mena�ant ruine � Oran atteint des proportions alarmantes. Les familles vivant dans des habitations pr�caires, notamment au centre-ville d�Oran, o� la plus importante densit� de vieux b�tis est constat�e, sont de plus en plus nombreuses. Ce sont tout particuli�rement les vieux b�timents relevant de l�OPGI qui repr�sentent la plus grande menace sur leurs occupants.

L�immeuble n�35, situ� sur la rue des Aur�s, est l�un des immeubles qui fait partie de cette cat�gorie de b�tisses. La situation dans laquelle se trouve ce b�timent qui abrite pas moins de douze familles est inqualifiable, notamment apr�s la s�rie d�effondrements qu�il a connue au courant de ces derni�res ann�es. B. Moussa, la soixantaine, un des plus anciens r�sidants de cet immeuble, nous a montr�, lors de notre visite sur les lieux, comment l�effondrement des derniers morceaux de briques qui constituaient la passerelle reliant son domicile aux escaliers, a rendu l�acc�s tr�s dangereux, voire impossible � son foyer situ� au 2e �tage de cet immeuble. Il souligne que c�est depuis le mois de mars dernier que lui et sa famille vivent dans cette situation. Ce sexag�naire nous explique : �Ce n�est que gr�ce � la solidarit� de mes voisins qui ont accept� de me pr�ter l�une des pi�ces de leur appartement que ma famille a trouv� refuge, sinon je n�ai nulle part o� aller. La nuit, on est oblig� de s�arranger d�une mani�re � ce que mes 6 enfants, moi et leur m�re puissions dormir dans ces 9 m2 qui constituent notre nouvelle et temporaire maisonnette�, l�che-t-il tourment�. Un autre voisin, B. Moussa, nous dira : �Sans l�assistance des adultes, nos enfants ne peuvent pas passer seuls au-dessus des immenses trous occasionn�s par les effondrements r�p�t�s qui ont touch� les dalles au niveau des couloirs de l�immeuble.� Ce dernier d�plore la taille du risque qui menace la vie des enfants qui r�sident dans cet immeuble. �M�me les ouvriers que nous sollicitons pour la r�paration et l�entretien de l��tanch�it� de notre immeuble refusent de r�pondre � notre appel. Pour eux pas question de prendre le risque de travailler sur des toits aussi fragiles que les n�tres�, poursuit un v�t�ran qui occupe une pi�ce situ�e au troisi�me �tage de cet immeuble. Les habitants de cet immeuble �taient unanimes � nous d�clarer que toutes leurs tentatives de contacter les autorit�s locales ont �t� vaines, du fait qu�ils n�ont obtenu que des promesses, rien que des promesses. �Qu�attendent ces responsables ? Que l�un de nous meure sous les d�combres de cette b�tisse pour qu�ils r�agissent ? Le jour o� la catastrophe se produira, ce sera trop tard�, nous lance l�une des voisines. Tous attendent une r�action avant tout humaine, puis responsable.
B. A.

Plus de 35 milliards de centimes pour la r�novation des r�seaux AEP

La Seor, Soci�t� de gestion de l�eau d�Oran, vient de lancer un bon nombre de projets de travaux destin�s � la r�novation de certaines parties du r�seau d�approvisionnement en eau potable situ�s au niveau d�une dizaine de localit�s suburbaines de la wilaya d�Oran.
Selon la Seor, le co�t global de cet investissement d�passe les 35 milliards de centimes. Selon nos sources, ce sont les zones d�Es- Senia (quartier dit de Ouled Adda et la cit� �protection civile�), de Benfreha, Boufatis, A�n-El-Turc, Ha� Rabah, En-Nedjma (Sidi Chami) et Arzew qui sont concern�es, en pr�cisant que dans le cadre de cet investissement lanc� par la Seor, les conduites de Hassi Ameur-Hassi Bounif, ainsi que la conduite de piquage Kahrama vers le r�servoir Hassi Ben Oukba et la conduite reliant Bouacheria vers Granine seront �galement r�nov�es. La Seor assure que le programme d�approvisionnement en eau potable ne sera pas perturb� au niveau dedites localit�s durant les travaux, puisque les nouvelles installations seront plac�es avant la finalisation des projets, en parall�le � celles qui sont v�tustes. Au m�me titre, cette op�ration, nous dit-on, comprend la r�novation des branchements particuliers des abonn�s de la Seor r�sidant dans les localit�s suscit�es. Toutefois, aucun d�lai pour la finalisation de ces projets n�a �t� fix�. L�on apprend aupr�s de la Seor que tous les efforts seront faits pour minimiser le temps n�cessaire pour l�ach�vement de ces projets. �On ne peut pas pr�tendre ce que peuvent nous r�server les travaux de creusage. Il faut savoir que la Seor partage le sous-sol avec plusieurs autres op�rateurs (tel, gaz, �lectricit�)�, nous dira un responsable � la Seor.
Ben Aziz

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