Actualit�s : CADRE DE L�HYDRAULIQUE DE BECHAR
Ouverture lundi du proc�s en appel


Le proc�s en appel des cadres de l'hydraulique est programm� pour le lundi 7 d�cembre. Un proc�s qui tient tout le monde en haleine dans la capitale de la Saoura.
Ils sont une cinquantaine d'accus�s dans cette affaire. En premi�re instance, deux directeurs et un ing�nieur ont �cop� chacun de huit ans de prison ferme et une forte amende, alors que d'autres condamnations, allant de 2 � 6 ans ont �t� prononc�es � l'encontre de plusieurs cadres et entrepreneurs. Certains, 13 au total, dont les 2 directeurs, se trouvent en prison, d�j�, depuis plus de huit mois. Les membres du comit� des march�s de la wilaya avaient, eux aussi, �t� condamn�s. Pas moins de 4 ann�es de prison ferme et une amende de 1 million de dinars ont �t� prononc�s � l'endroit de chacun d'eux. Ils ont �t� laiss�s en libert�. Pour rappel, au lendemain de la condamnation de ces derniers, le 6 octobre dernier, l'APW s'est r�unie et a vivement protest� contre ce verdict. Une protestation qui s'est traduite sur le terrain par notamment, �le gel de toutes les activit�s des APC au niveau de la wilaya et de l'APW, en assurant toutefois le service minimum�. Ce mouvement a dur� plusieurs mois, avant son arr�t la semaine pass�e. Il faut noter que trois �lus de l'APW figurent parmi les membres du comit� des march�s. Le parquet avait, faut-il le rappeler, confi� l�enqu�te sur le secteur de l'hydraulique � la S�ret� de wilaya. Beaucoup d'encre a coul� sur ce scandale qui a donn� un v�ritable coup de frein au d�veloppement de la wilaya. B�char est d�sormais derni�re, parmi les wilaya, dans la consommation du budget, avec moins de 20 %. Certaines directions, d�j� moribondes, ont ralenti au maximum leurs activit�s. Quelques projets ont accumul� de grands retards. Les responsables concern�s ont trouv� la parade : �Nous avons peur de subir le m�me sort que nos coll�gues de l'hydraulique�. Une justification qui ne tient pas la route, car, si on dispose de la comp�tence ad�quate, on ne craint personne. Il y a des secteurs, sans les citer, qui ont bien avanc� au cours de cette p�riode. Heureusement d'ailleurs, qu'il existe, encore, des responsables propres qui n'ont rien � se reprocher. La justice � B�char n'est pas en train d'accuser des responsables gratuitement. Mais si on fait appel � des entrepreneurs, hors wilaya, disposant d'une qualification en hydraulique et qu�on leur confie des march�s de travaux de construction, en violation de la r�glementation et que les projets en question pr�sentent d'innombrables difficult�s, l� oui, non seulement, il y a de quoi avoir peur et aussi le risque de se retrouver devant la barre n'est pas �cart�. Par ailleurs, on a appris, ces derniers jours de source cr�dible, qu'une enqu�te sur les biens des accus�s dans l'affaire de l'hydraulique a r�v�l� r�cemment que les comptes bancaires de certains cadres sont bien garnis. Des fortunes, selon notre interlocuteur. Un exemple : dans l'un de ces comptes, appartenant � un cadre, il a �t� d�couvert, selon cette source, pas moins de 500 000 euros et 15 milliards de centimes dans le compte d'un membre de la famille et tr�s proche d'un autre cadre, ceci sans compter les biens mobiliers et les voitures de luxe que d�tiennent certains d'entre eux.
Lies Mourad

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