Fini le froid entre le patron de la S�ret� nationale et son sup�rieur, le ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales, les rapports entre les deux institutions semblent d�sormais au beau fixe. �Je suis fier d�appartenir � une administration comme le minist�re de l�Int�rieur. Cette �motion me gagne � chaque fois que je sors sur le terrain et que je constate les progr�s r�alis�s dans le d�veloppement du pays�, a d�clar�, hier � Constantine, le directeur g�n�ral de la S�ret� nationale (DGSN), M. Ali Tounsi.
Propos, on ne peut mieux conciliants qui confirment la r�conciliation entre ces deux hommes forts du syst�me, apr�s une p�riode de froid. �Les walis sont pour beaucoup dans cette dynamique de d�veloppement dont l�Etat consent des efforts �normes pour s�assurer de la s�curit� du citoyen. Ce sont de vrais combattants et qui sont, � mes yeux, � l�origine de ces succ�s�, ajoutera- t-il. Ali Tounsi �tait, en effet, � Constantine pour une visite de travail o� il a eu droit � un expos� r�capitulant les projets r�alis�s pour la S�ret� nationale dans le cadre du quinquennat en cours et une projection sur les projets � r�aliser en vertu du plan 2010-2014. Sur un autre plan, Ali Tounsi a not� que la coordination entre les services concern�s par la s�curit� du citoyen (Gendarmerie Nationale, police, arm�e) serait �fantastique�. �C�est fantastique du point de vue m�me de nos partenaires �trangers. C�est l�appr�ciation d�un haut responsable europ�en avec qui nous nous sommes entretenus�, rapportera-t-il. Et d�ajouter que ses services constatent l�adh�sion, de plus en plus, d�sint�ress�e du citoyen dans la lutte antiterroriste. Un �tat de fait d�, selon ses termes, � la politique de proximit� pr�n�e depuis quelques ann�es par la police. Le prochain d�fi de la S�ret� nationale, conclura-t-il, est l�organisation avec le concours de partenaires �trangers, d�une formation de qualit� � ses effectifs. �Avec les milliers d�informaticiens et des licenci�s en droit et autres sp�cialit�s recrut�s par l�institution, c�est facilement r�alisable. Nos agents de la police scientifique, � titre d�exemple, travaillent actuellement avec les m�mes m�thodes appliqu�es dans les pays d�velopp�s�, se f�licitera-t-il.
L. H.

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