R�gions : TIZI-OUZOU
Ma�tkas, une circonscription sans banque


A se fier au dernier recensement g�n�ral de la population et de l�habitat (RGPH), la circonscription de Ma�tkas vient de d�passer le cap des 50 000 habitants (15 000 pour la commune de Souk-El-Tenine et 35 000 pour celle de Ma�tkas).

Une contr�e qui manque pourtant d�organismes de d�veloppement. A titre d�exemple, Ma�tkas ne dispose toujours pas de succursales bancaires. Pourtant, ce ne sont point les potentiels �pargnants et clients qui manqueront pour une agence bancaire si elle venait � s�installer dans cette r�gion. Actuellement, les citoyens desdites communes sont contraints de voir du c�t� de Boghni, Dra�-Ben-Khedda ou Tizi-Ouzou pour les besoins d�ouverture d�un compte bancaire. Aussi paradoxal que cela puisse para�tre, ce n�est pas la volont� de s�y implanter qui manque chez nos diff�rentes banques d�s lors que pas moins de deux, le CPA et la Badr, ont �mis officiellement le v�u de s�installer � Ma�tkas, et ce, depuis d�j� des lustres. Les �capitalistes� de la r�gion ont toujours cette peur au ventre quand il s�agit de se d�placer avec leurs sous vers les banques des villes avoisinantes surtout que les chemins qui y m�nent ne sont pas toujours si s�rs. Il convient de rappeler que l�ex-APC a �t� solennellement saisie par ces agences en vue de d�gager des lots de terrain susceptibles de les contenir. Pour l�heure, faute pr�cis�ment d�assiettes fonci�res ad�quates, le v�u de ces banques n�est pas encore exauc�. Ainsi, d�s qu�il s�agit de d�nicher un lot de terrain pour un projet immobilier, c�est un v�ritable dilemme auquel se confrontent les �lus. Aussi, plusieurs projets sont mis en veilleuse en raison pr�cis�ment de ce goulot d��tranglement qui est la disponibilit� du foncier public dans les deux municipalit�s que compte cette da�ra.
Amayas Idir

Le micro-cr�dit de plus en plus sollicit�
Ils sont de plus en plus nombreux ces jeunes dipl�m�s � avoir r�ussi de petites affaires gr�ce aux diff�rentes formules contenues dans les dispositifs Angem, Ansej, FNDRA, et les �mules.
On constate de visu des petites �bo�tes� de photographies num�riques et de prestations informatiques, des unit�s agricoles (�levage), des ateliers de menuiserie, soudure� o� plusieurs jeunes ch�meurs commencent s�rieusement � prospecter des activit�s soutenues par ces diff�rents dispositifs de soutien � l�emploi de jeunes pour s�y investir. �Dommage que les formalit�s bureaucratiques soient sinc�rement draconiennes particuli�rement au niveau des banques qui montrent tr�s souvent des signes de r�ticence !� d�plore un jeune de la localit�, menuisier de son �tat. Ainsi, m�me la gent f�minine s�est mise de la partie en cr�ant pas mal de petites affaires (tissage, couture, coiffure�). En fait, d�aucuns n�ignorent que les PMI/PME repr�sentent un v�ritable �avaloir� en mati�re de cr�ation d�emploi et, par ricochet, de la r�sorption de ce ch�mage qui ne cesse d�aller crescendo ; le taux demeure toujours aussi alarmant en raison de ces innombrables jeunes qui arrivent sur le march� de l�emploi et de la vie active. Ce domaine d�tient aussi le record en mati�re de cr�ation de richesses et reste en cons�quence la meilleure opportunit� pour ces milliers de jeunes en ch�mage, et surtout pour les universitaires.
Amayas Idir

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