Actualit�s : LA CROISSANCE RESTE ENCORE MOLLE
Le Cnes appelle � d�velopper une �conomie d�offre


La croissance �conomique reste encore molle selon le Cnes qui appelle � d�velopper une r�elle �conomie d�offre et �passer � autre chose�.
Ch�rif Bennaceur � Alger (Le Soir) - Mitig�e a �t� l�appr�ciation de la conjoncture �conomique et sociale durant les deux ann�es �coul�es, formul�e jeudi par le Conseil national �conomique et social (Cnes). Certes une croissance �conomique a �t� r�alis�e en 2008 et en 2009, �valu�e respectivement � 3% du produit int�rieur brut (6,1% hors hydrocarbures) et � 3,8% (11% hors hydrocarbures), mais une croissance tir�e encore par la d�pense publique et favoris�e par la conjoncture p�troli�re avec une certaine relance dans les secteurs industriels et agricoles. N�anmoins, une croissance qui �est l� mais qui est encore �molle�, ��vanescente�, selon le pr�sident du Cnes, Mohamed Seghir Bab�s. En pr�sence du ministre des Finances, Karim Djoudi, le pr�sident du conseil a estim� qu�un �rattrapage historique� mais �pas si �vident� a �t� accompli, notamment en mati�re de d�veloppement humain et dans le domaine infrastructurel, malgr� des avis divergents et quelques �d�g�ts collat�raux�. N�anmoins, M. Bab�s a insist� sur la n�cessit�, la priorit�, de d�velopper une r�elle �conomie d�offre, de production de biens et services et d�emplois de qualit�. �Il faut passer � autre chose�, dira le pr�sident du Cnes, insistant sur le r�le crucial de l�Etat et constatant que �les plateformes sont l�. Cela dans le contexte o� un troisi�me programme quinquennal, estim� � 285 milliards de dollars dont 150 milliards de projets neufs, est lanc�, les conditions financi�res le permettant dans une certaine mesure (les disponibilit�s du Fonds de r�gulation des recettes notamment). Voire qu�une croissance �conomique de l�ordre de 4% (5,5% hors hydrocarbures) soit envisag�e pour 2010. Justement, comment d�velopper cette �conomie d�offre, comment stimuler la cr�ation d�emplois de �plus en plus robustes, p�rennes� et comment noircir la matrice industrielle ? Il en sera certainement question, selon le pr�sident du Cnes, lors des travaux d�un comit� ad hoc qui sera mis en place dans quelques jours et qui regroupera des repr�sentants de la sph�re bancaire et de la sph�re r�elle. Au-del� des chiffres pr�sent�s jeudi, les d�bats ont abord� plusieurs th�mes dont la situation probl�matique du Syst�me national de l�information statistique (SNIS). En d�pit des efforts de l�Office national des statistiques (ONS) et de l�impulsion d�une strat�gie de relance, la situation du SNIS reste marqu�e par une production de donn�es insuffisante, incoh�rente et d�connect�e de la r�alit�, une faible interactivit� des op�rateurs �conomiques, notamment priv�s. Il a �t� �galement question de la n�cessaire d�p�nalisation de l�acte de gestion pour les op�rateurs publics soumis � une multitude de contr�les tatillons et contraints dans leurs rapports avec les banques. De m�me, les d�bats ont abord� l�absence d�interactivit� des op�rateurs priv�s avec le processus d��laboration d�une charte de la bonne gouvernance d�entreprise.
C. B.

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