Pas de d�mobilisation chez les m�decins du secteur public. Unis par un m�me combat, g�n�ralistes et sp�cialistes poursuivent la gr�ve ouverte, paralysant le secteur de la sant�. Le SNPSP et le SNPSSP se battent non seulement pour leur statut, mais �galement pour la sauvegarde de la sant� publique.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Les deux syndicats sont unanimes : l�adh�sion des praticiens est grandissante. Le taux de suivi varie d�une wilaya � une autre, avec un taux moyen estim� � 80 %. Le mutisme de la tutelle ne fait que renforcer la d�termination des deux syndicats qui eux s�inscrivent dans la dur�e. Avec des revendications qui se rejoignent sur plusieurs points, le SNPSP et le SNPSSP comptent maintenir la pression en engageant des actions communes. Ils vont, d�ailleurs, relancer les diff�rents groupes parlementaires qui seront inform�s de la situation que vivent les praticiens exer�ant au niveau du secteur public. Pour le Dr Yousfi, pr�sident du SNPSSP, le combat ne peut que continuer car, dit-il, les enjeux vont au-del� du statut. Il s�agit, pour lui, d��uvrer pour la sauvegarde du syst�me de sant�. �Nous nous inscrivons dans la dur�e. Les sp�cialistes sont d�termin�s � d�fendre la sant� publique, et nous n�avons pas d�autre choix que ce recours � la gr�ve. Nous avons pourtant tent� de suivre toutes les voies du dialogue, mais il y a visiblement une volont� de casser les sp�cialistes avec le double langage adopt� par la tutelle et la politique du deux poids, deux mesures pratiqu�e entre les d�partements�, explique le pr�sident du SNPSSP, qui d�nonce le statut des praticiens, truff� d�aberrations et d�anomalies aussi bien dans le fond que dans la forme. C�t� g�n�ralistes, le ton est le m�me. Le Dr Merabet, pr�sident du SNPSP, affirme que �le mouvement va en se renfor�ant, notamment gr�ce � la synergie avec nos coll�gues sp�cialistes. La mobilisation va crescendo. Il y a chez les praticiens une grande d�termination qui s�explique par la hogra qu�ils subissent. C�est d�solant de voir la tutelle afficher autant de m�pris�. C�t� minist�re de la Sant�, si Barkat ne rompt pas avec la �tradition� du mutisme, il d�l�gue � ses collaborateurs la mission de dire que le dialogue n�est pas rompu avec les partenaires sociaux. Le directeur des ressources humaines a appel� les gr�vistes � �la pond�ration et � la reprise du travail �, ajoutant que �le minist�re reste ouvert au dialogue pour trouver des solutions � certains probl�mes des praticiens sp�cialistes et des praticiens de la sant� publique�. Des affirmations qui feront dire au Dr Merabet que � la tutelle est face � ses responsabilit�s. S�ils affirment qu�ils sont en train de dialoguer, nous les mettons au d�fi de montrer � l�opinion publique les PV des r�unions qu�ils disent avoir tenues. C�est une d�marche qui n�est vraiment pas coh�rente, sans compter cette politique d�exclusion. Il est clair que le minist�re refuse le dialogue. La balle est dans son camps puisque la tenue de r�unions de conciliation est de son ressort�.
N. I.

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