R�gions : CONSTANTINE
D�lestage massif chez Bela�z


Quel cr�dit faut-il allouer aux diff�rents dispositifs d�insertion et/ou d�emploi initi�s par nos politiques ? Ne voil�-t-il pas une question qu�il ne faudrait surtout pas poser aux milliers de jeunes qui s�abreuvent d�espoir, celui de pouvoir d�crocher un poste de travail au terme des fameux contrats de pr�emploi.
Rares, en effet, parmi les jeunes ch�meurs sont ceux qui parviennent � d�crocher le s�same de la vie active apr�s plusieurs mois de sacrifices, contraints, chemin faisant, de courber l��chine devant le traitement avilissant dont ils font l�objet, ne serait-ce que sur le plan des r�mun�rations. L�exemple de cette ignominie provient cette fois-ci d�une administration aussi �prestigieuse� que l�appareil judiciaire. Pr�s de 70 jeunes agents r�partis sur les diff�rents services du tribunal de Ziadia et de la Cour de Constantine ont �t� �remerci�s� en ce d�but de semaine avant m�me que leurs contrats de pr�-emploi n�arrivent � expiration. Cela au moment o� l�on ignore le nombre de leurs semblables relevant de la m�me juridiction ou � travers le territoire national. Sans compter le nombre de cas similaires dans les tribunaux de Khroub, de Zighoud Youcef et du p�le judiciaire sp�cialis� d�pendant �galement de la cour de Constantine. Licenci�s ou d�tenteurs d�un dipl�me de technicien sup�rieur, ils ont vu, pour la plupart, leurs contrats de pr�-emploi pour un an reconduit pour une deuxi�me ann�e en avril 2009 et ne pouvaient qu�esp�rer une r�gularisation d�finitive dans moins de quatre mois. Presque deux ann�es de gal�re pour une modique r�tribution de 7 200 DA/mois pour les licenci�s et 5 400 DA/mois pour les TS pour, en fin de compte, se retrouver de nouveau au ch�mage. Les contrats qu�ils avaient sign�s, et dont ils n�ont jamais pu avoir de copies autant que la mani�re avec laquelle ils ont �t� mis � la porte sont, on ne peut mieux, �des attitudes qui nous poussent � ne plus croire en ce pays et encore moins en ses dirigeants qui continuent � nous faire miroiter des lendemains meilleurs alors que du jour au lendemain, ils nous contraignent � choisir entre le suicide et la harga�, a d�clar� l�une des concern�es. A vrai dire, ils n�ont �t� destinataires d�aucune notification �crite leur signifiant un quelconque mobile de cette fin de collaboration. Leurs sup�rieurs hi�rarchiques se sont tout simplement cach�s derri�re une pr�tendue instruction de leur tutelle. Une mesure qui a touch� non seulement les d�tenteurs de contrat de pr�-emploi mais aussi les agents ins�r�s dans le cadre du filet social. Le minist�re de la Solidarit� nationale n�est pas en reste dans cette abjection, puisque c�est lui l�initiateur de ce dispositif. �Pour nous, vous �tes toujours en poste�, a-t-on signifi� aux �n�o-cong�di�s� au niveau de la direction de l�action sociale (DAS) o� ils s��taient rendus pour s�enqu�rir de leur situation. Cette derni�re �tant � l�origine de leur �placement�. �Tout ce que nos dirigeants avancent comme chiffres en mati�re de cr�ation de postes d�emploi est faux. D�sormais, il faudrait qu�ils aient le courage de communiquer simultan�ment le nombre de personnes mises au ch�mage pour un emploi cr�� sinon plus personne ne croira leurs bobards�, dira d�pit�e une jeune renvoy�e du tribunal de Ziadia.
K. G.

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