R�gions : ILS ONT DEMAND� LE D�PART DU P/APW DE BLIDA
Les membres boycottent la derni�re session


Vingt-trois membres sur les 43 que compte l�APW de Blida ont boycott�, lundi dernier, la 4e session ordinaire au motif que son pr�sident, M. Tayebi Rabah, g�re unilat�ralement cette assembl�e, notamment dans la prise de d�cision. Mieux, ils l�accusent de mauvaise gestion.
C�est ainsi qu�ils ont quitt� la salle apr�s avoir �marg�, en demandant au wali d�annuler purement et simplement la r�union qu�ils consid�rent comme nulle et non avenue en raison de la non-atteinte du quorum. Les 23 membres contestataires, qui repr�sentent le FLN, le MSP, le PT et le RND, pr�cisent que cette �d�cr�pitude de l�assembl�e caus�e par l��gocentrisme� du pr�sident d�APW ne date pas d�hier, puisqu�ils se sont d�j� plaints de leur marginalisation dans l�action du d�veloppement local au moment o� les citoyens leur demandent des comptes. De ce fait, ils accusent le P/APW d��tre derri�re cette situation � l�origine, selon eux, de la perte de confiance au sein de cette assembl�e. Et c�est pour cela que le boycott de cette r�union, le premier depuis l�installation de cette APW, reste le seul moyen pour les contestataires d�attirer l�attention des pouvoirs publics sur la d�composition de leur assembl�e. Pour eux, la seule alternative � m�me de sauver l�APW est la suspension de son actuel pr�sident. Ils continueront, disent-ils, � boycotter les r�unions jusqu�� ce qu�une d�cision soit prise � l�encontre du P/APW, surtout apr�s que ce dernier eut demand� l�intervention de la police pour r�tablir l�ordre. Dans les querelles verbales qui s�en sont suivies, le P/APW a accus� les membres contestataires, notamment ceux du FLN, d�avoir �uvr� sournoisement afin qu�il ne se fasse pas �lire au S�nat. De son c�t�, le wali de Blida, en r�ponse � la demande des 23 membres, � savoir la prise de mesures urgentes pour d�bloquer la situation, a fait savoir qu�il �tudiera cette affaire mais sans qu�il puisse pour autant annuler la r�union, car ceci n�est pas de ses pr�rogatives. Il a consid�r� que la solution reste le dialogue et les rencontres de concertation car, insistera-t-il, il n�est permis � personne de badiner avec le sort de la wilaya, jugeant par-l� que le refus de validation du dossier du budget primitif de l�ann�e 2010 par les membres contestataires est une atteinte au citoyen. En clair, il dira que l�int�r�t public de la wilaya voulait qu�il ne soit jamais utilis�, comme otages d�un chantage, des dossiers aussi sensibles que le budget primitif.
M. B.



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