Actualit�s : RABAH SA�DANE (S�LECTIONNEUR NATIONAL) :
�C�est notre r�ponse � ceux qui ne croient pas toujours en nous�


La Coupe d�Afrique d�marre enfin pour les Verts. Pour s�arr�ter o� ? Personne ne le sait. En tout cas avec la prestation de jeudi soir face aux Maliens, les joueurs de Sa�dane ont soign� leur triste image offerte, lundi pass�, d�un mondialiste corrig� par un petit poucet venu de Blantyre. Font-ils pour autant partie des favoris au sacre au soir du 31 janvier prochain ?
La question br�le les l�vres de tous les observateurs pr�sents � ce tournoi continental, particuli�rement ceux qui ont assist� � la d�monstration des camarades de Ziani face aux Aigles du Mali. Sans un chef-d��uvre en la mati�re, la prestation des Alg�riens a reconquis des c�urs. Le succ�s des Verts a eu le m�rite de faire taire tous les d�faitistes. Les journalistes que nous sommes, y compris. Le football n�est pas, il est vrai, une science exacte. Celui du stade 11- Novembre plus en premier. La volont� de vaincre affich�e par les guerriers de Rabah Sa�dane a, en tout cas, fait envier le s�lectionneur du Mali, Stephen Keshi. �L�Alg�rie m�rite sa victoire. Elle la voulait plus que nous. Ces joueurs �taient de tous les duels, les n�tres ont manqu� de perspicacit�, de vivacit� et de t�nacit�. Quand on a compris qu�il fallait revenir � nos vertus, l�adversaire avait d�j� pris le dessus. La confiance accumul�e lors des qualifications pour le Mondial a d�cupl� et on n��tait plus en mesure de remonter la pente�, reconnaissait- il en fin de partie. Sa�dane, lui, a dit des choses. Il a surtout remet d�autres dans leur contexte. En fixant ses d�tracteurs d�hier et ceux � venir. �Ma r�ponse et celle des joueurs fut sur le terrain. Ceux qui m�ont reproch� d�avoir emmen� l��quipe se pr�parer au Castellet ont la r�ponse qu�ils n�attendaient. On a certes rat� notre envol face au Malawi et c��tait quelque pr�visible. Mais jamais au grand jamais nous n�avons dout� de notre groupe, de nos forces. Nous avons des faiblesses et nous les assumons, assumons, mais aujourd�hui, les joueurs �taient exemplaires. De par leur combativit�, leur engagement et le respect des consignes, ils ont r�pondu aux attentes�.
�Les changements ne sont pas derri�re cette victoire�
Un tantinet rancunier, le Cheikh fera par la suite la lecture du match, difficile � g�rer, mais gagn� face aux Maliens. �Je dirais d�abord que la pelouse a g�n� les joueurs. Le ballon est rapide et l�humidit� �tait aussi importante que lors du premier match. On a mal d�but� la rencontre avant de retrouver notre rythme par la suite. Le but inscrit en fin de la premi�re mi-temps s�est av�r� d�cisif. En seconde p�riode, on a demand� aux joueurs de conserver le ballon et de tenter d�inscrire un second but. La gestion du volet physique �tait importante�, dira Sa�dane qui mettra en exergue la qualit� de l�adversaire, celle du terrain et bien entendu les 90 minutes de cette empoignade �tr�s amicale sur le plan du fairplay �. A propos du niveau de la rencontre, le s�lectionneur alg�rien confie : �Dans l�ensemble, le match �tait correct techniquement, malgr� la pelouse de plus en plus mauvaise. Les Maliens ont perdu non pas parce qu�ils sont mauvais. C�est �a le football, un jour tu gagnes, l�autre pas�. Questionn� sur les changements op�r�s et leur influence sur le rendement de l��quipe, Sa�dane s�est montr� plut�t r�serv�. �Les conditions sont diff�rentes. Cela dit, je ne fais pas de diff�rence entre un joueur du banc ou celui qui fait partie de la composante rentrante. Pour moi, chacun a une mission � remplir pour le bien du collectif. Changer les joueurs et les dispositifs tactiques ob�it � des besoins et aujourd�hui ceux qui ont jou� ont fait ce qu�on attendait d�eux�. Pour le match-couperet de lundi prochain, l�entra�neur national pr�f�re savourer ce succ�s avant de se jeter dans une autre bataille tactique. �On a d�sormais trois jours pour nous pr�parer � cette rencontre face � l�Angola. Nous n�avons pas d�autre choix. La victoire est indispensable. Nous avons notre plan pour r�ussir. Chaque chose en son temps�, conclura Sa�dane.
M. B.

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