Actualit�s : SNVI DE ROUIBA
De nouveau l�effervescence


Les travailleurs de la SNVI de Rouiba sont sur le qui-vive. Presque deux semaines apr�s la suspension du d�brayage, les marches quotidiennes et l�engagement de l�UGTA pour des n�gociations sur leurs revendications, les protestataires ne voient rien venir.
�Ils (les travailleurs, ndlr) sont d�cid�s � reprendre la gr�ve si d�ici jeudi, ils ne constatent aucun r�sultat palpable�, indiquera Hasni Redouane, membre du comit� install� par les gr�vistes � la fin du d�brayage. Cette gr�ve, d�clench�e le 3 janvier dernier et soutenue par les personnels de plusieurs entreprise publiques de la zone industrielle de Rouiba (Anabib, Cammo, Tameg, NCA, Hydro Am�nagement), avait dur� 10 jours, durant lesquels toute cette importante zone a �t� paralys�e. L�arr�t de travail �tait suivi de marches de protestation quotidiennes organis�es par les travailleurs. Rappelons que les protestataires avaient d�sign� dix travailleurs pour suivre le d�roulement des n�gociations et leur transmettre des informations � ce sujet. A priori, cette instance provisoire n�a rien � leur pr�senter pour les rassurer. Par ailleurs, il �tait impossible, dans la journ�e d�hier, de joindre les deux syndicalistes affili�s � l�UGTA, �galement charg�s des n�gociations. C�est M. Messaoudi, secr�taire g�n�ral de l�Union locale (UL) de Rouiba, qui nous donnera quelques �claircissements. �Les f�d�rations en sont � leur seconde r�union de n�gociations pour les conventions de branches. Je pense que, concernant la SNVI, les tractations avancent bien�, nous dira-t-il au t�l�phone. Selon lui, les n�gociations concernent uniquement les r�visions des grilles de salaires et la revalorisation de certaines primes. Questionn� sur les fourchettes de ces augmentations, il nous expliquera seulement la m�thode, pour dire qu��un taux global sera arr�t�, mais chaque entreprise, pour plus de justice, sera libre de reconvertir cette augmentation en une somme forfaitaire uniforme dans chaque fiche de paie.� Cependant, au vu de la situation des travailleurs, cette r��valuation salariale r�pondra-t-elle � leurs exigences, eux qui s�attendent, comme ils le laissent entendre, � une augmentation forfaitaire de 5 000 DA. �Nos salaires sont d�risoires, nous souffrons de la chert� de la vie. Une augmentation de 5 000 DA nous satisfera, mais une revalorisation au-dessous de 4 000 DA sera rejet�e�, a dit A. Abderrezak, technicien depuis 20 ans, et qui touche un salaire de base de 16 016,00 DA. Par ailleurs, cette augmentation, qui n�est qu�une promesse, n�est-elle pas d�ores et d�j� absorb�e par l�inflation galopante enregistr�e actuellement ? En effet, � titre d�exemple, les l�gumes secs, produits de large consommation dans les foyers alg�riens, ont �t� augment�s, en quelques semaines, de 100 % ! La flamb�e du prix du sucre, qui a subi deux majorations successives et qui sera sans doute �coul� � 90 DA le kilogramme, entra�nera n�cessairement une augmentation d�autres produits comme les yaourts, les boissons et les p�tisseries, consid�r�s par la majorit� des Alg�riens comme des produits de luxe.
Abachi L.

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