Une enveloppe budg�taire cons�quente de l�ordre de mille cinq cent milliards de centimes a �t� d�gag�e par l�Etat au profit de la wilaya de Bord-Bou-Arr�ridj, dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014.
Plus de 2 100 op�rations de d�veloppement ont �t� inscrites dans le souci d'enrayer les disparit�s entre zones rurales et urbaines. Le raccordement du gaz et de l��lectricit�, l�AEP et l�assainissement sont pr�vus, ainsi que des retenues d�eau et un barrage. La construction de plus de 26 000 logements visera � mettre fin � la crise de logements dans toute la wilaya. Seront construits 13 �coles, 3 lyc�es et 8 CEM � travers la wilaya, et un h�pital de 800 places dans la da�ra de Zemmourah. Tous ces projets s'inscrivent dans le cadre du d�veloppement durable. Oui, mais qui seront les heureux b�n�ficiaires qui se partageront les 1 500 milliards de cts ? De nombreux entrepreneurs et op�rateurs restent septiques et affirment que dans un pass� r�cent les 80% des projets �taient accord�s aux entrepreneurs qui ont montr� patte blanche � ceux qui ont le pouvoir bureaucratique et l�exercice pour s�enrichir illicitement. Ce qui engendre g�n�ralement un surco�t qui se r�percute sur le co�t global du march� et fatalement sur la qualit�. De nombreux experts financiers sur la place de Bordj-Bou-Arr�ridj situent le principal probl�me dans le d�tournement des deniers publics. Plus grave, c�est que l�acte de corruption est visible � l��il nu, rien qu�� regarder l��tat d�gradant des rues, ruelles, trottoirs, jardins publics, voiries, canalisations d�eaux us�es et potables, les constructions des logements sociaux... Il ne faut pas occulter un autre ph�nom�ne grave comme le gaspillage. C�est souvent en toute honn�tet�, en toute l�galit� que se prennent les d�cisions loin de correspondre � ce qu�exige l�int�r�t g�n�ral.
Layachi Salah Eddine

Nombre de lectures :

Format imprimable