La moiti� des Alg�riens ont un taux de cholest�rol �lev�, un constat des plus inqui�tants, et cela constitue la principale cible dans le traitement des sujets � haut risque d�accidents cardiovasculaires.
Selon les sp�cialistes, �les �tudes ont r�v�l� que la diminution du taux de cholest�rol dans le sang implique la diminution, dans des proportions �quivalentes, du taux de risque de coronaropathies �. En Alg�rie, de plus en plus de d�c�s sont li�s � des probl�mes cardiovasculaires et le nombre de personnes trait�es pour un taux de cholest�rol �lev� est en nette progression. La pr�vention est dans ces cas l� plus qu�avantageuse, car elle informe et pr�vient le patient, m�me la personne saine, sur les cons�quences de cette pathologie. A cet effet, des m�decins prendront part, le 3 f�vrier prochain � Oran, � l'h�tel Phoenix, � une rencontre scientifique organis�e par les laboratoires Pfizer. Plus de 300 praticiens de l'Ouest seront pr�sents � cette manifestation qui sera l'occasion d'ouvrir un d�bat sur l�hypercholest�rol�mie (taux de cholest�rol �lev�), qui concerne, selon l'estimation des sp�cialistes, la moiti� des Alg�riens, mais qui reste toutefois m�connue en l'absence de m�diatisation et d'information sur les risques qui peuvent �tre parfois tr�s graves. Selon les sp�cialistes, une prise en charge rapide peut �tre salutaire pour le malade, notamment chez les sujets diab�tiques de type 2. Les �tudes ont observ� un taux estim� � 37% de r�duction d�accidents cardiovasculaires quand il y a diminution du mauvais cholest�rol, d�o�, nous pr�cise-t-on, la n�cessit� d�arriver � r�duire le taux du cholest�rol circulant dans le sang. L�une des grandes avanc�es en mati�re de traitement demeure pour l�heure l'arriv�e des statines qui permettent de r�duire la mortalit� par infarctus du myocarde de plus de 30%. Elles permettent �galement de diminuer le nombre des accidents vasculaires c�r�braux. D�s lors, ce regroupement r�gional qui s�articulera autour de l�hypercholest�rol�mie et les maladies cardiovasculaires sera encadr� par des professeurs alg�riens, dont MM. Belhadj, Kara, Berrah et Merad, ainsi qu'une sommit� mondiale dans le domaine, le professeur fran�ais Krempf Michel, de la facult� de m�decine de Nantes.
Amel B.

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