La fili�re de l�or en Alg�rie pourrait mieux se d�velopper gr�ce � une r�duction fiscale et � la mise � niveau de la l�gislation sur le commerce des m�taux pr�cieux. C�est du moins le constat fait par l�Agenor.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Soci�t� par actions dont la mission principale est la transformation et la commercialisation d�une large gamme de m�taux pr�cieux dont l�or, l�Agenor n�a pas pour vocation de r�guler le march� de l�or. Elle ne d�tient d�ailleurs pas le monopole sur le march� des mat�riaux pr�cieux depuis les ann�es 1980, date de l�ouverture du secteur � d�autres op�rateurs. En vertu d�un accord sign� en 2009, la soci�t� publique ach�te aupr�s de l�Enor, de l�or minier qu�elle transforme en lingots d�or fin qu�elle commercialise au niveau local ou dans les march�s ext�rieurs en fonction de la demande. La soci�t� rappelle qu�elle n�est en aucun cas tenue d�acheter la totalit� de l�or minier de l�Enor et que ce n�est pas parce qu�elle n�a achet� que 200 kg en 2009 que le march� informel a prosp�r�. Selon les responsables de l�Agenor, la v�rit� est tout autre. Ils expliquent que c�est parce que le march� informel arrange certains op�rateurs qui travaillent sans factures et qui ne payent pas la TVA. Ces derniers pr�f�rent donc s�approvisionner ailleurs que chez l�entreprise publique qui avant l�accord paraph� avec l�Enor ne pouvait rien vendre sur le march� int�rieur. A ceux qui d�clarent ne pas trouver de l�or localement, l�entreprise r�pond que celui-ci est disponible � son niveau et qu�il peut �tre vendu suivant les r�gles qui r�gissent le march� avec facture et au prix que l�entreprise juge rentable. En 2010, l�Agenor entend renforcer ses capacit�s de raffinage. Elle compte acheter de plus grandes quantit�s d�or qu�elle �coulera sur le march� local, selon la demande, ou qu�elle destinera � l�exportation.
N. I.

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