Ce fut assur�ment une bien belle Coupe d�Afrique des nations pour l��quipe nationale alg�rienne et certainement la meilleure qu�il nous ait �t� donn� de suivre depuis 1990, ann�e du sacre continental alg�rien en terre alg�rienne.
�videmment, tous les matches n�ont pas �t� d�un niveau sup�rieur. En football, il n�en est d� ailleurs jamais ainsi, � l�exception du match de l�entr�e en mati�re perdu face au Malawi et qu�il n�aurait fallu peut-�tre pas gagner car il aura incontestablement servi de prise de conscience et de remise en question de tout le groupe pour la suite, tr�s heureuse par ailleurs, des �v�nements. Tous les autres matches furent int�ressants et de bonne qualit� et l�un d�eux exceptionnel. Pourtant, occultant le stade sup�rieur des demi-finales tr�s proche de l�apoth�ose et jamais atteint depuis deux d�cennies maintenant, des voix se sont �lev�es et des critiques ont �t� entendues ou lues ici et l� sur la qualit� g�n�rale de cette �quipe. M�me s�il est vrai que l�app�tit vient en mangeant et que la retentissante victoire obtenue face � la C�te d�Ivoire a fait caresser le r�ve le plus fou par les supporters alg�riens, il nous souvient quand m�me que l�objectif de d�part �tait de passer le premier tour. Figurer dans le carr� d�or final est une performance exceptionnelle qui, il y a quelques ann�es auparavant �tait inimaginable, un r�ve insens�. Paradoxalement et hors de toutes consid�rations sentimentales, la valeur de l��quipe est mieux reconnue et �tablie aujourd�hui � l��tranger et principalement par nos futurs adversaires au Mondial, que chez nous sauf pour le grand public alg�rien � combien connaisseur. Une analyse s�rieuse et objective du parcours de l�EN devrait permettre de remettre les choses � leur place et surtout de mettre en valeur la fulgurante ascension de l�EN dans le gotha africain et avec, � la cl�, une qualification historique au Mondial sud-africain.
M. H.

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