Actualit�s : ORDONNANCE SUR L�EXERCICE DU CULTE
L�archev�que d�Alger plaide pour son abrogation


L�ordonnance fixant les conditions et r�gles d�exercice des cultes autres que musulman adopt�e en 2006 n�a pas fini de faire pol�mique. L�archev�que d�Alger a souhait� son abrogation, ce qui ne figure nullement sur l�agenda du ministre des Affaires religieuses.
Nawal Im�s - Alger Le Soir) - Ghoulamallah qui organisait, hier, un colloque � travers lequel, il esp�rait montrer l�image d�une Alg�rie tol�rante et ouverte aux autres religions, a d� �couter un discours plut�t nuanc� de l�archev�que d�Alger. Ghaleb Bader, sans pour autant affirmer que l�exercice du culte autre que musulman en Alg�rie est soumis � des contraintes, a �mis le souhait d�un �retour � une situation normale�. L�archev�que d�Alger, qui estime que rien ne justifie que le civil s�invite sur le terrain du religieux, a affirm�, hier, que l�ordonnance de 2006 aurait pu �tre justifi�e par une situation exceptionnelle, ce qui, selon son analyse, n�est pas le cas en Alg�rie. �Pourquoi ne pas revenir � une situation de normalit� ? N�est-il pas temps de revoir cette ordonnance, voire l�annuler ?� s�est-il interrog� face � une assistance venue de plusieurs pays d�battre justement de la question de la libert� d�exercice du culte. Plusieurs des articles contenus dans ladite ordonnance semblent poser probl�me � Ghaleb Bader qui d�plore le fait que ledit texte interdise l�exercice du culte en dehors d��difices identifi�s. Une analyse que ne partage pas du tout le ministre des Affaires religieuses. En organsinant le colloque en question, il esp�rait mettre fin � plusieurs malentendus sur des sujets aussi d�licats que la tol�rance, la libert� de croire et de pratiquer une religion. Si l�archev�que semble craindre une restriction des libert�s, Ghoulamallah pr�f�re parler d�organisation. �La loi 2006 n�est dirig�e contre aucune religion. Elle est venue pour organiser un secteur. La multitude d�associations nous a impos�s ce choix. Les chr�tiens ne sont nullement vis�s puisque m�me les associations musulmanes sont soumises au m�me traitement.� �L�organisation de ce congr�s vient apporter la preuve que l�Alg�rie n�est pas un pays ferm� m�me si le terrorisme a aliment� cette id�e et donn� l�occasion aux adeptes du �qui-tuequi ?� de propager de telles id�es. On veut d�montrer que nous ne faisons pas la chasse aux chr�tiens et que nous sommes ouverts�, argumentera le ministre. Les participants au colloque venus de pays arabes et des Etats-Unis ont pu �couter des interventions revenant sur l�historique des religions en Alg�rie et sur le rapport des Alg�riens aux religions autres que celles qu�ils pratiquent.
N. I.

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