Ce que j'ai lu r�cemment dans El Watan d�passe l'entendement. Nos travailleurs sur les chantiers �chinois� subissent les pires humiliations. La vie n'a pas �t� facile pour nos parents il y a 60 ans, c'est au tour de nos enfants de ressentir ce malaise d'accablement. Nous sommes en plein dans la r�gression de la vie vivante ! La solitude et le d�sarroi ont pris ce visage horrible du silence observ� par les instances cens�es assurer protection et �panouissement du travailleur.
Au train o� �a va, �l'ali�nation�, que nos h�ros ont combattue au prix de leur vie, gagne du terrain dans le monde du travail. La coop�ration �chinoise � op�rant dans notre pays reproduit in extenso l'ancien syst�me colonial fran�ais (la d�shumanisation de l'ouvrier alg�rien et sa r�ification). Conditions de travail d�plorables, la force de travail n'est pas appr�ci�e � sa juste valeur, salaire d�risoire, etc. Extrait, Le capital, livre 1 chapitre VI, achat et vente de la force de travail : �La seule force qui les mette en pr�sence et en rapport est celle de leur �go�sme, de leur profit particulier de leurs int�r�ts priv�s. Chacun ne pense qu'� lui, personne ne s'inqui�te de l'autre. L'homme aux "�cus" prend les devants et, en qualit� de "capitaliste", marche le premier : le possesseur de la force de travail le suit par derri�re comme son travailleur � lui : celui-l�, l'air narquois, l'air important et affair� ; celui-ci timide, h�sitant, r�tif, comme quelqu'un qui a port� sa propre peau au march�, et ne peut plus s'attendre qu'� une chose : � �tre tann�.� L'employeur �tranger �n'est pas roi dans son royaume� pour ne pas respecter les dispositions r�glementaires en vigueur en Alg�rie. La main-d'�uvre alg�rienne n'est pas cette tourbe qu'on jette apr�s utilisation, le mouvement ouvrier alg�rien a un pass� glorieux, et ce ne sont pas des expatri�s qui vont assombrir l'air autour de lui.
Bob. Med (Belcourt)

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