Culture : RADIO CULTURE CHLEF
D�bat autour de la r�novation du centre culturel Albert-Camus


Une �mission de la Radio r�gionale de Chlef a �t� r�serv�e au cinquantenaire de la mort d�Albert Camus dont le centre de la jeunesse et des sports porte son nom depuis 1960.
C�est � l�initiative de Boukra Abdelhamid avec la collaboration de chroniqueurs culturels comme Abdelkrim El-Houari que cette �mission d�nomm�e �Dhakirate El-Madina� a �t� initi�e. Ont �t� invit�s � cette �mission des �crivains et des hommes de th��tre, en l�occurrence Kouadri Bouali, universitaire et �crivain ; Mohamed Boudia, �crivain, auteur de plusieurs romans ; Ma�mar Benberou, homme de th��tre ; Missoum Laroussi, professeur � l��cole de Bordj El-Kiffan et metteur en sc�ne de la pi�ce El-A�ta de Mohamed Benguettaf, qui doit �tre pr�sent�e ce 16 f�vrier 2010 au Th��tre national d�Alger ; Chioune Abdennour, homme de th��tre pour enfants et sp�cialiste en marionnettes, avec le pr�sentateur de celle-ci et enfin Abdelkrim El- Houari. Apr�s un bref aper�u sur la vie d�Albert Camus par le pr�sentateur, la parole a �t� donn� � Kouadri Bouali qui, avant d�entrer dans le vif du sujet, a montr� sa consternation quant � la r�fection et le renouvellement de la salle de th��tre, une d�cision qui mettrait fin � la jolie et ad�quate configuration du centre Larbi-T�bessi (ex-Albert-Camus). Les invit�s qui partagent tous cet avis estiment que la configuration du centre doit rester telle quelle surtout que cette salle de th��tre est tridimensionnelle de par sa vocation. Elle englobe les trois sortes de �planches� : l�antique (grec), l��lisab�thain et le romain. C�est un espace � vocation triple dans la mesure o� toute pi�ce peut trouver son adaptation en ce lieu. Ma�mar Benberou, en donnant un bref aper�u sur l�historique du centre, n�oubliera pas de citer les grands du th��tre amateur qui ont fait leurs d�buts sur les planches du centre Albert-Camus. Mohamed Boudia donne, quant � lui, des pr�cisions concernant l��crivain Albert Camus et le centre qui portait son nom. Ce dernier, expliquera Boudia, connu comme le philosophe de l�absurde, est n� le 7 novembre 1913 � Mondov� (dans le Constantinois) en Alg�rie. Prix Nobel de litt�rature en 1957, il �crit son premier roman � l��ge de 24 ans, L�envers et l�endroit. Il devint journaliste en 1938 avec le journal du Front populaire Alger R�publicain. Il est par la suite directeur du journal clandestin Combat dans lequel il s��l�ve contre les bombardements d�Hiroshima et Nagasaki. Il �crit L��tranger puis le Mythe de Sisyphe. Il quitte Combat et publie La peste ; il fit la connaissance de Jean- Paul Sartre avec qui il se lie d�amiti�. En 1955, il entre � la r�daction de l�Express qu�il quitta subitement du fait d�un d�saccord avec Jean-Jacques Servan Schreiber, alors directeur du journal, en raison de positions divergentes sur la question alg�rienne. Construit en m�me temps que certains foyers ruraux, par Roland Simounet (1927-1996), le Centre de la jeunesse et des sports a �t� inaugur� en 1958 et il ne porte le nom d�Albert Camus qu�en 1960, apr�s la mort de ce dernier. Il abrite actuellement la l�association des Amis du centre Larbi-Tebessi. C�est ainsi que la personnalit� du cheikh Larbi Tebessi qui donne actuellement son nom � ce centre fut tout autant abord�e par l'intervenant. �Larbi T�bessi est n� en 1891. Il participe activement dans l�association des oul�mas musulmans alg�riens.�
Mohamed Boudia

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