Vox populi : R�flexions d�int�r�t g�n�ral
Par le Dr Khelif Ramdane *


La d�t�rioration des conditions de vie au niveau de notre commune m�a donn� � r�fl�chir depuis un certain temps. J�ai attendu, vainement, une am�lioration, depuis des ann�es durant, mais cela n�a pas �t� le cas � ce jour. C�est pour ces raisons que je me suis dit qu�il �tait temps et qu�il �tait de mon devoir de lancer une alerte aux responsables concern�s et en m�me temps �mettre certaines propositions, modestes soient-elles, qui seront tr�s probablement un point de d�part dans une strat�gie de r�novation et d��volution � l��chelle de notre commune. Ces r�flexions concernent les diff�rents domaines d�activit� existant, � savoir l��ducation, la sant�, le sport, la s�curit�, l�urbanisme, l�emploi, la formation professionnelle, le tourisme, l�information et le mouvement associatif.
Education :
Notre commune compte deux CEM et huit �coles primaires, avec un projet de lyc�e en voie de construction. En quantit�, nous n�avons rien � envier aux autres communes ou aux autres pays m�me d�velopp�s. N�anmoins, en qualit� infrastructurale et en mati�re d'�quipement, d'entretien et de gestion, nous sommes tr�s en de�� des normes, (l��tat des classes en mati�re de peinture, de lumi�re, d�a�ration et d�hygi�ne demande une prise en charge s�rieuse et efficace. L��tat des cours et des sanitaires montre un d�faut flagrant en mati�re de commodit�s et de normalit�). Pour ce qui est des cantines qui n�ont de cantine que le nom, il serait urgent de se concerter un peu plus s�rieusement sur la d�finition de cantine et de ses objectifs en mati�re d��ducation, de nutrition et de restauration. Par ailleurs, est-ce trop demand� ou de proposer la cr�ation d�une biblioth�que communale ? Je suis s�r qu�elle sera d�une immense utilit� pour nos �l�ves, nos �tudiants et tous ceux qui ont soif de savoir.
Sant�
:
Il est incontestable qu�on ne peut renier tous les efforts de l�Etat quant � la prise en charge du citoyen en mati�re de sant� curative et pr�ventive. Je salue �galement nos d�cideurs pour la nouvelle restructuration sanitaire par la cr�ation des EPSP, dans le cadre de la politique de d�centralisation et de travail de proximit�. Mais ceci reste toujours dans un cadre basique, du moment qu�il n�existe pas de services d�exploration (radiologique et biologique) ainsi que la prise en charge sp�cialis�e. Par ailleurs, il serait b�n�fique pour le citoyen de l�Arbatache que la couverture m�dicale, au niveau de la polyclinique, soit identique aux autres communes avoisinantes c�est-�-dire de 8 heures � 20 heures et pourquoi pas H24. Il est � noter aussi que le centre de sant� principal du centre-ville, r�am�nag� en polyclinique, reste handicap� par la non-ouverture de la nouvelle construction faite dans le cadre de son extension. L�ach�vement des travaux date de plus de deux ans ?
Sport et loisirs :

Le sport est une discipline, un loisir et une occupation pour tout �ge. Aucune des trois d�finitions ne se situe au niveau de notre commune. C�est vrai qu�il y a une �quipe de football qui agonise � chaque d�but de saison par manque de moyens et la maigre subvention qui lui est allou�e. Aucune autre activit� sportive n�est enregistr�e. La seule occupation des jeunes et moins jeunes reste les caf�s, les murs, le caf� �jetable� et le tabac. Ne serait-il pas possible d�envisager un programme d'action visant � mettre en place une strat�gie de prise en charge de ce probl�me ? N�est-il pas possible de mettre en place des infrastructures sportives simples, b�n�fiques et rentables pour cette frange de la soci�t� ? La jeunesse, c�est notre �nergie et on est en train de la gaspiller inconsciemment . Alors, parlons-en et concertons-nous, tous ensemble, pour l�am�lioration de ce domaine et par voie de cons�quence, donner une bonne orientation � nos jeunes.
K. R.
* M�decin de sant� publique � Arbatache (A suivre)

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