Vox populi : HUMEUR DE KHENCHELA
«Un bon salaire = Un enseignant digne »,dites-vous ?


En introduisant la notion de propagande politique dans le sport, l'Egypte de Moubarak and Co autoproclamée chef de file de la nation arabe, aura découvert au grand jour ses desseins et son narcissisme exagéré, si bien que sa participation aux coupes du monde de football, handball, jeux olympiques...
est devenue une affaire politique, une question de suprématie sur le continent, sur le monde arabe et de prestige national, plus qu'une affaire essentiellement sportive.ux des nations sportives du monde entier, elle fait semblant de faire croire que son idéal ne peut, en aucun cas, s'accommoder des hypocrisies et des compromissions engendrées par les libertés qu'on prend officiellement, comme dans la pratique, avec le beau serment olympien : «Nous jurons que nous nous présentons aux JO en concurrents loyaux et respectueux des règlements qui les régissent et désireux d'y participer dans un esprit chevaleresque pour l'honneur de notre pays et la gloire du sport. La qualification contestée de l'Égypte à nos dépends en finale de de la Coupe d’Afrique de handball ne lui a pas suffi pour radoucir son comportement agressif. Enragés tels des singes atteints du virus Ebola, ses supporters ont osé, une énième fois, brûler, sous l'œil des caméras, notre emblème national ! Inassouvis, ils sont allés jusqu'à huer, siffler et accueillir en fin de partie nos joueurs avec une pluie de crachats, insultes, injures et jets de bouteilles en apothéose. Comment peut-on encore entretenir des relations avec un pays dont la haine de l'Algérie et de l'Algérien n'est plus à démontrer ? «Quand (Chou) n'est pas là pour la soutenir, (Nout) n'arrive pas à se mouvoir dans les airs, elle s'écrase.» En écartant l'Algérie de son chemin (bien sûr avec toutes les petites magouilles en coulisses), l'Égypte croyait dans sa supériorité s'acheminer sans encombres vers le sacre mais, c'était sans compter avec la classe, la technique, la fougue, la discipline et le bras armé de la vengeance, la Tunisie ! Nos frères tunisiens ont relevé le défi pour les balayer dans le dernier quart d'heure et protéger ainsi les dorures du blason maghrébin que les crocodiles du Nil ont voulu à tout prix ternir. «Halwa ya biladi» déçue, ruinée, abattue, assommée est en pleurs. Un deuil en perspective. Merci la Tunisie, votre victoire est la nôtre.
Bob Med



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