Vox populi : � propos du m�tier d�architecte

Par devoir syndical, je vous saurais gr� d�ins�rer ces quelques lignes dans vos colonnes en guise d��claircissement pour ce qui a �t� �dit� dans Le Soir d�Alg�rie en date du 04/03/2010, ayant pour titre : Les architectes r�clament plus d�implication dans les projets, et ils s�estiment exclus au profit des bureaux d��tudes. A ma connaissance, l�architecte en qualit� de ma�tre d��uvre est enti�rement impliqu� et responsable du projet qu�on lui a confie.
Mais le probl�me qui se pose c�est que la majorit� des architectes ne dispose pas d��quipe pluridisciplinaire pouvant assurer le projet au-del� de la conception, parce que la ma�trise d��uvre ne se limite pas � la conception. Donc un architecte qui ne recrute pas d�ing�nieur en g�nie civil, des projeteurs, des comp�tences en corps d��tat secondaire, en courant fort et faible, comment pourrait-il prendre en charge un projet que les ma�tres d�ouvrages lui confie ? Je vous r�ponds, c�est tr�s simple �tant donn� que la majorit� des bureaux d��tudes sont publics et que ces derniers sont en difficult� financi�re � cause de la concurrence d�loyale qui se r�sume dans les dessous de table, il est tr�s facile de puiser dans les comp�tences de ces bureaux d��tudes dont les cadres jouissent des plus bas salaires, de tous le secteur �conomique. Profitant de cette aubaine, ces architectes sans scrupules, confient leurs �tudes � nos comp�tences, moyennant de modiques sommes d�argent, au lieu de contribuer � la baisse du ch�mage, par un recrutement de comp�tences n�cessaires au projet qu�on leur confie d�une mani�re l�gale. Entre nous, les bureaux d��tudes m�ritent plus d��gards de la part des pouvoirs publics, du fait qu ils sont le seul refuge honorable pour les nouveaux cadres dans les diverses disciplines issues des universit�s et des instituts. J�aurais souhait� que le probl�me soulev� e�t �t� : pourquoi les pouvoirs publics, chaque fois qu�il est question d�un projet important, dans le sens juteux, ils trouvent le moyen de nous exclure par des conditions invraisemblables, invitant les bureaux d��tudes occidentaux � mentionner la devise dont ils veulent se faire payer. Je profite de cette occasion pour interpeller les responsables de la SGP INJAB sous laquelle active actuellement les bureaux d��tudes publics et l�appeler � s�impliquer davantage dans la gestion de ces derniers afin d�en faire un v�ritable outil au service de la nation, en instaurant un syst�me de classification des bureaux d��tudes et architectes en fonction du potentiel humain et mat�riel engag� et �ventuellement revoir les taux des �tudes � la hausse en fonction de leur classification. Je termine par dire : confier pour cinq milliards d��tudes � un seul architecte rel�ve de la dilapidation des deniers publics�
Tighezza Brahim, cadre syndical

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