Vox populi : QUE SE PASSE-T-IL � JIJEL ?

Bien malin celui qui pourra expliquer les atteintes r�p�t�es � ce que Jijel poss�de de plus pr�cieux, de plus riche et de plus sp�cifique : sa c�te, ses plages et ses paysages. Or, depuis quelques mois, les citoyens assistent impuissants � la destruction du patrimoine touristique, paysager et environnemental de Jijel au nom d�un d�veloppement aux antipodes des directives et orientations donn�es dans ce domaine pr�cis par le pr�sident de la R�publique en personne.
Ainsi, apr�s la r�alisation durant les ann�es 1980 d�une voie ferr�e unique au monde qui passe carr�ment en plein milieu des plages Est de la wilaya alors que l�ancien trac� longeait le pi�mont, on assiste � un d�cha�nement sans pr�c�dent contre le riche patrimoine c�tier de la wilaya de Jijel au pr�texte d�un d�veloppement irrespectueux de la vocation touristique de la c�te de saphir. D�abord la r�alisation d�un p�le bitume � Bazoul, sur la c�te, et plus grave, � quelques m�tres des habitations mettant en danger la sant� des citoyens. Les p�titions envoy�es un peu partout et le t�ll� soulev� par ce funeste projet r�v�l� par la presse en 2008, n�y firent rien. Ensuite, la r�alisation du port d�El-Aouana est le pr�texte � la destruction de cette plage mondialement c�l�bre et la quasi disparition de son sable fin par l�ouverture d�une piste longeant la mer, emprunt�e par des camions d�une entreprise �trang�re, alors que d�autres voies existent sans porter atteinte � ce site littoral merveilleux. Pis, � 30 m�tres de la m�me plage, une usine d�verse � longueur de journ�e ses eaux us�es, au point o�, en l'espace de moins d'une ann�e, El- Aouana (ex-Cavallo) risque m�me de perdre sa pr�cieuse plage (disparue sous les gravats de la piste) et du coup ses estivants. Un peu plus � l�est, la population de Jijel a d�couvert, m�dus�e, que l�unique plage de Bazoul, qui jouit d�un front c�tier de 4 kilom�tres et d�une bande dunaire exceptionnelle attirant des milliers d�estivants de l�Est alg�rien, �tait promise � devenir une� zone industrielle apr�s que cet espace fut subtilement retir� par le wali de la ZET d�El-Achouat ! Cette derni�re est tout simplement r�duite aux terres agricoles irrigu�es les plus riches de Jijel et en prime, sans aucun acc�s sur la mer. Comment peut-on parler de d�velopper une wilaya dont les principaux atouts sont tir�s de la richesse de sa nature, de ses paysages, de ses plages, de son environnement tout en s�acharnant � les d�truire ?
Rafik B.

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