Actualit�s : AFFAIRE DE LA SNTF ANNABA
La justice entame l�instruction


Le magistrat instructeur pr�s le tribunal correctionnel de Annaba a entam�, ce mardi, l�instruction dans l�affaire des malversations commises au d�triment de la direction r�gionale de la Soci�t� nationale des transports ferroviaires (SNTF) de cette ville.
Le juge charg� de ce dossier a commenc� par convoquer les auteurs de la d�nonciation de ce pr�judice. Ces derniers, au nombre de quatre, ont �t� entendus en tant que t�moins dans cette affaire dont l�enqu�te a �t� men�e, durant ces deux derni�res ann�es, par les brigades sp�cialis�es de la gendarmerie et de la S�ret� nationale. L�affaire a �t� mise au jour gr�ce � des cadres, ing�nieurs pour la plupart, qui ont saisi par �crit le pr�sident de la R�publique (voir Le Soir d�Alg�rie du 24 novembre 2008). Ils affirmaient dans cette lettre que le pr�judice d�couvert, durait en fait depuis plusieurs ann�es. Caus� par un bradage au profit d�un op�rateur �tranger d��quipements ferroviaires, ils l�estiment � plusieurs millions de dollars. Ils pointent un doigt accusateur notamment sur l�ex-directeur r�gional de la SNTF Annaba, aujourd�hui relev� de ses fonctions, des responsables de la STIM, une filiale de la SNTF, qui aurait manipul� les transactions, �alors qu�elle n�est pas du tout habilit�e � proc�der � de telles transactions �. Ils citent entre autres mat�riels brad�s, des corps de roue, des axes d�essieux, des carcasses de bougies, des ressorts � lames, TN 40, de la ferraille tout-venant... A titre d�exemple, les axes d�essieux, les distributeurs et les ressorts � lames ont respectivement co�t� au Tr�sor public 460 000 DA, 430 000 DA et 53 000 DA l�unit�. Des pi�ces encore utilisables ont �t� d�t�rior�es parce que abandonn�es � l�air libre pour �tre ensuite d�coup�es et vendues comme tout-venant de ferraille, affirment les auteurs de la lettre adress�e au chef de l�Etat. A la suite de cette d�nonciation, une commission d�enqu�te a �t� diligent�e par le nouveau DG de la SNTF. Sur place, ils ont entendu les plaignants qui leur ont remis des documents attestant de leurs dires, ainsi que de simples employ�s. Ayant pris l�affaire en main, la justice a programm� l�audition d�une douzaine de personnes, entre t�moins et mis en cause, pour mettre en lumi�re cette grave affaire qui a caus� un pr�judice �norme aux biens du peuple.
A. Bouacha

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