Un attentat � l�explosif attribu� aux terroristes d�Al- Qa�da a �t� commis, hier matin vers 11h30, contre une patrouille de gendarmes. Le bilan fait �tat d�un gendarme tu� et de deux autres bless�s. Une fillette de 8 ans a �t� �galement atteinte au niveau du pied. Selon nos informations, elle souffre d�une fracture. L�attentat a �t� perp�tr� aux alentours de Tidjelabine, � environ 3 km du chef-lieu de la wilaya de Boumerd�s.
L�acte criminel visait, selon nos informations, les gendarmes qui assurent la s�curit� de l�unit� de production d�explosifs TNT situ�e � quelques centaines de m�tres de Tidjelabine. Comme � leur sinistre habitude, les terroristes avaient enfoui l�engin explosif au bord de la route pour l�actionner au passage des v�hicules des militaires. Les islamistes arm�s ont recours � deux m�thodes : soit une puce �lectronique et un t�l�phone mobile, soit un syst�me d�allumage connect� � une batterie �lectrique lors des attentats � l�explosif.
Contrer la reprise du contr�le du terrain
Apr�s des mois d�accalmie, due essentiellement aux harc�lements quasi-quotidiens des services de s�curit� et au quadrillage strict du territoire par des barrages de contr�le, les terroristes, du moins ceux qui restent en activit� dans le centre de la wilaya de Boumerd�s, notamment ceux affili�s � la sinistre katibat El-Arkam, tentent de reprendre du terrain, ne serait-ce que psychologiquement. En effet, les attentats � l�explosif avaient presque disparu il y a quelques mois des comptes-rendus s�curitaires, mais celui de ce mercredi commis, de plus, � proximit� du chef-lieu de wilaya, a perturb�, quelque peu, le climat d�optimisme ambiant. Mais il est certain que le nombre de terroristes en activit� dans la r�gion de Boumerd�s s�amenuise de jour en jour. Le GSPC n�a plus les capacit� militaires ni l�efficacit� qu�on lui attribuait. Cependant, les groupes �pars peuvent causer de graves nuisances et d�moraliser, un tant soit peu, la population. Serait-ce le moment de revenir, contre des groupes arm�s r�duits � trois ou quatre terroristes mais mobiles, aux embuscades nocturnes que menaient les services de s�curit� en groupes l�gers et �galement mobiles ?
Ali F.

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