R�gions : SKIKDA
Plus de 25 milliards pour l�am�nagement des all�es du 20-Ao�t-55


La plus grande art�re du pays est concern� par des travaux d�am�nagement d�un co�t qui d�passe les 250 millions de dinars. L��tude r�alis�e par le BET Kassis a n�cessit�, quant � elle, la somme de 1,82 million de dinars. Pour acc�l�rer sa livraison, pr�vue dans 6 mois, le projet, intervenant dans le cadre de l�am�lioration urbaine que chapeaute la direction de l�urbanisme et de la construction, a �t� scind� en 5 tranches.

La premi�re tranche, presque finalis�e, a �t� confi�e � l�entreprise Atoui. Elle comprend la partie s��tendant de la place des Martyrs jusqu�au si�ge des services techniques de l�APC. Un montant de l�ordre de 72 millions de DA a �t� r�serv� pour le rev�tement des chauss�es, la r�alisation de l��clairage et des espaces verts et l�installation du mobilier urbain (bancs publics, verre indien, pourtour d�arbres en marbre�.). La nature de ces travaux sera g�n�ralis�e le long de toute l�art�re, longue de 1 225 m, et ce, en fonction des besoins de chaque tranche et de leurs sp�cificit�s. Exemple : le nombre de bancs variera en fonction de l�espace r�serv� et du lieu o� ils seront implant�s. Les quatre tranches restantes verront le lancement des travaux incessamment. Chacune d�elles prend son point de d�part � partir de la fin de la pr�c�dente. La deuxi�me tranche s��tend du si�ge des services techniques communaux jusqu'� celui de la Banque ext�rieure d�Alg�rie, la troisi�me prend son d�part � partir de cette derni�re pour se terminer devant le stade du 20-Ao�t-55 o� on projette de r�aliser un jet d�eau au niveau du rond-point. La quatri�me continuera le long de la cl�ture de cette infrastructure, soit l�axe principal de la cit� de Merdj-Eddib, alors que la cinqui�me concerne toute la partie longeant la cit� Sonatrach (le long du restaurant le Napolitain). �Apr�s la r�ception des travaux, les all�es du 20-Ao�t deviendront, et sans exag�ration, les Champs Elys�es�, selon les dires d�une cadre � la direction de l�urbanisme et de la construction. Esp�rons-le. En attendant, les citoyens souhaitent que la pose du carrelage le long de la 1re tranche des all�es r�sistera aux al�as du temps, � l�empi�tement des pi�tons et autres facteurs de nature � mettre � l��preuve ce mat�riau qui a une histoire commune avec le m�contentement des Skikdis ! En effet, chaque jour que Dieu faisait, on assistait � des modifications des trottoirs (on casse les anciens pour les remplacer par de nouveaux, souvent de qualit� m�diocre). Une op�ration qui a toujours suscit� des interrogations sur son utilit�. �Ce n�est pas le cas cette fois-ci. On a remplac� les chutes de marbre par un carrelage de qualit� et d�une charge b�tonni�re importante. Outre cela, on a proc�d� � l�extraction des racines pr�sentant une g�ne et � un creusement important : on est descendu jusqu'� une profondeur de 30 cm pour recharger en TVC. Si les chutes de marbre ont dur� 14 ans, ce qu�on fera durera plus�, nous rassure notre interlocutrice. A titre d�information, selon l�explication contenue dans l��tude, les all�es sont d�une longueur de 1 250 m, comme d�j� rapport�, et d�une largeur moyenne pi�tonne de 8 m. L�art�re enregistre le transit quotidien de 20 000 v�hicules et de 80 000 pi�tons. Son sous-sol est encombr� de c�bles �lectriques de basse tension, r�seau d�assainissement, r�seau de gaz et de c�bles t�l�phoniques. Le diagnostic r�alis� rel�ve un d�collement des rev�tements d� aux affaissements apparents au niveau de la plateforme et de la mauvaise mise en �uvre du rev�tement de sol. �La qualit� peu appr�ciable et le style archa�que de ces cand�labres d�figurent l�ambiance nocturne des all�es�, indique l��tude. Pauvret� en mobilier urbain, absence remarquable de verdure m�me au niveau de quelques espaces verts existants, le bassin du jet d�eau de la place des Martyrs, l�unique espace bleu, est toujours vide, pauvret� des espaces, manque de squares, sont, entre autres, les lacunes du plus grand boulevard d�Alg�rie, qui ont contribu� � configurer �un paysage urbain rebutant, tr�s monotone et souvent agressif�, pour reprendre les termes de l��tude.
Zaid Zoheir

Des LSP pour les fonctionnaires de la justice

Le secteur de la justice a b�n�fici� de 58 logements � caract�re social participatif dans le cadre du programme des 600 unit�s qui seront r�alis�es � la briqueterie ouest.
Le projet, que chapeaute l�agence fonci�re de la wilaya, a �t� confi� � une entreprise de r�alisation chinoise. C�est une bouff�e d�oxyg�ne pour les fonctionnaires (greffiers, aide-greffiers�), travaillant au sein des plus importantes juridictions comp�tentes de Skikda, � savoir la cour et le tribunal du chef-lieu. Ils sont 58, dont 35 femmes, � avoir vu leurs demandes accept�es. Beaucoup d�entre eux ont d�j� re�u les convocations pour s�acquitter de l�apport initial estim� � 700 000 de DA. ��a fait 15 ans que je suis sans logement. On a �t� toujours l�s�. Notre salaire nous emp�chait de postuler pour les autres formules, en particulier celles du logement social-locatif�, selon les dires d�un employ�. Cette op�ration a couronn� les efforts consentis par le procureur g�n�ral, Ghris Kabir, qui a multipli� les actions en direction des autorit�s de la wilaya en vue de d�crocher ce quota, qui repr�sente, mine de rien, presque 10% du taux global. La bonne coordination entre lui et le wali a �t� concluante. Mais les employ�s concern�s peuvent-ils honorer leurs versements, si on sait que le logement F3 flirte avec les 2,8 millions de dinars? Son achat est devenu un lourd investissement. Mais cela est une autre histoire.
Z. Z.

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