Il devient difficile, aujourd�hui, de croire que le tramway d�Alger puisse voir le jour. Plusieurs dates pour sa mise en service ont �t� avanc�es mais les Alg�rois ne voient rien venir. Les chantiers sont rest�s des chantiers et l�anarchie des transports gangr�ne la capitale.
Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - La premi�re ligne du tramway d'Alger, celle qui relie Hussein-Dey (Avenue des Fusill�s) � Bordj-El-Kiffan sera r�ceptionn�e avant le d�but de l�ann�e 2011. C�est le ministre des Transports qui l�a d�clar�. Se voulant pragmatique, celui-ci organise une visite du chantier et la presse alg�rienne, pas toute, y est convi�e. Sur place, M. Amar Tou se dit enti�rement satisfait de l��tat d�avancement des travaux et indique qu�� ce rythme, le projet sera finalis� � la fin 2010. Un r�ve ou une r�alit� ? ! Il devient de plus en plus difficile aujourd�hui de croire que le projet verra r�ellement le jour. Plusieurs dates pour sa mise en circulation ont �t� annonc�es � maintes reprises et en grande pompe mais les citoyens ne voient rien venir. En 2008, M. Amar Tou avait d�j� affirm� aux journalistes que le tramway serait op�rationnel d�s l��t� 2009. Un an apr�s, l�on attend toujours d��tre mis sur les rails ! De plus, les chantiers sont rest�s des chantiers et le probl�me de l�anarchie des transports gangr�ne quotidiennement la capitale et sa p�riph�rie. Et cela, sans citer les d�sagr�ments caus�s par les travaux de r�alisation (d�molition des b�tisses, routes ferm�es ou bloqu�es�) C�est en 2006, que le minist�re des Transports lance le tramway d�Alger. Sa r�alisation est confi�e au groupement international Mediterrail (Alstom, Todini, ETRHB Haddad). L�on apprend qu�une enveloppe de 32 milliards de dinars aurait �t� d�gag�e, que le tramway assurerait le transport de quelque 150 000 passagers/jour et compterait 38 stations et qu�il traverserait d�importants quartiers situ�s dans la banlieue alg�roise (Tripoli, Hussein-Dey, El-Harrach et Dar El-Be�da). Les termes du contrat pr�cisaient que la r�alisation de la premi�re ligne de 16,3 km serait livr�e en 2009. Un �ch�ancier qui n�a pas �t� respect� car les constructeurs ont rencontr� beaucoup de probl�mes, entre autres, lors des d�viations des r�seaux (gaz, eau, �lectricit�) et des retards dans la r�alisation des ouvrages d�art. Cependant, cette situation ne justifie gu�re les �normes retards accus�s dans la r�ception du projet. Apparemment, Alger �prouve des difficult�s � se doter d�un moyen de transport moderne et rapide.
I. B.

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