Abdelaziz Belkhadem annoncera, demain au cours de la premi�re session du comit� central, la composante de son bureau politique appel�e � conduire le Front de lib�ration nationale pour les cinq prochaines ann�es.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Mais contrairement aux id�es �r�pandues �, autant la composition de ce BP que la convocation m�me de cette session du comit� central n�ont �t� une simple formalit�. M�me un parti comme le FLN n�a pas eu la partie facile, face au... minist�re de l�Int�rieur ! A telle enseigne que, selon une source s�re au parti, �Yazid Zerhouni n�a pas notifi� la moindre r�ponse par �crit au dossier formul� par le FLN apr�s son 9e congr�s�. Plus surprenant encore, et � en croire notre source, �Zerhouni a signal� verbalement les cas des membres du comit� central � �carter pour cause d�ant�c�dent judiciaire�. A l��vidence, il s�agit bien, l�, d�une autre �tape de ce bras de fer engag� entre les deux ministres d�Etat du gouvernement Ouyahia : Yazid Zerhouni et Abdelaziz Belkhadem. Outre la bataille en cours au niveau du gouvernement � propos du code communal et de wilaya, le congr�s du FLN et ses cons�quences s�av�rent �tre une autre ar�ne entre les deux hommes. La liste des membres du comit� central issue de ce 9e congr�s, 351 membres en tout, contient, comme toute autre liste de ce genre, quelques cas litigieux. Or, Zerhouni aurait signifi� � Belkhadem qu�il lui appartenait � lui de proc�der � leur mise � l��cart. �Histoire de lui faire porter le chapeau.� Et chacun campait sur ses positions. Aussi lors d�une r�cente activit� officielle, le SG du FLN avait interpell�, affirme-t-on de bonne source, son homologue au gouvernement, en ces termes : ��coute, tu as le temps jusqu�au 25 avril pour nous r�pondre car, moi, j�ai convoqu� le comit� central pour cette date, de toutes les fa�ons� ! Ce � quoi, confie encore notre source, Zerhouni n�a rien r�pondu ! Une mani�re � lui de laisser cette annonce �impopulaire� � Belkhadem. �Franchement, je plains notre SG. Avec tout cela, il subit, en outre, une terrible pression de tous ceux qui veulent faire partie du bureau politique et ils sont tr�s nombreux.�
K. A.

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