Actualit�s : EN TOTALE CONTRADICTION AVEC LES LOIS DU MARCH�
Les prix des fruits et l�gumes en constante hausse


La flamb�e des prix n�est d�sormais plus conjoncturelle et met � mal le budget des m�nages. Au niveau des march�s de d�tail, les commer�ants des fruits et l�gumes affichent des prix qui choquent de plus en plus les consommateurs, sans que ces derniers puissent pour autant r�agir.
F.-Zohra B. -Alger (Le Soir) - Sous pr�texte que les prix sont libres, les revendeurs imposent leur diktat et font m�me fi des appels lanc�s par le minist�re du Commerce et des organisations telles que l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA) et les associations des consommateurs. La loi de l�offre et de la demande est foul�e aux pieds, m�me en dehors des grandes p�riodes de tension comme celle du mois de Ramadhan, alors que les produits sont largement disponibles aussi bien au niveau des march�s de gros que chez les d�taillants. Les diff�rences de prix entre march�s de gros et de d�tail atteignent m�me les 100 % dans de tr�s nombreux cas. L�UGCAA, plusieurs fois accul�e sur la question de la flamb�e des prix, justifie cette situation par le manque de march�s de proximit� qui, assure-t-elle, aideraient � r�guler le march� et � stabiliser les prix. En cette saison printani�re, les fruits et l�gumes affichent tous des prix � la hausse. Cela se remarque notamment aux march�s de Bouzar�ah, Clauzel et de Belouizdad. Les l�gumes les plus consomm�s par les Alg�riens, tels la pomme de terre, la carotte, la courgette, la tomate, l�oignon, la laitue et le poivron, sont carr�ment hors de port�e des petites et moyenne bourses, et ce plus sp�cialement lorsqu�il s�agit de familles nombreuses. Il en est de m�me pour les fruits qui, pour la plupart, sont import�s. Les vendeurs du march� Clauzel, interrog�s, hier, n�en d�mordent pas. Ils assurent que c�est le march� de gros qui impose les prix affich�s. Les consommateurs, eux, ne peuvent s�emp�cher de d�noncer la persistance de la hausse des prix, et ce m�me des l�gumes qui ne devraient �tre c�d�s qu�� 30 ou 40 DA/kg. Il s�agit notamment de la courgette et de la carotte, qui sont actuellement �coul�es � 90 DA/kg. Il en est de m�me pour l�oignon sec, boud� par les consommateurs qui se rabattent sur l�oignon frais. Et pour cause : son prix fr�le les 120 DA/kg dans la plupart des march�s de la capitale. L�artichaut est c�d� entre 60 et 80 DA/kg et le poivron � 90 DA/kg. Le prix de la laitue ne descend pas en dessous de 80 DA/kg depuis plusieurs semaines, et celui de la tomate oscille entre 90 et 100 DA/kg. Seul produit plus ou moins abordable, les petit pois, dont le prix moyen est de 45 DA/kg. Ceci alors que la pomme de terre reste abordable, puisqu�elle est actuellement vendue entre � 25 et 30 DA/kg. Pour ce qui est des fruits, la banane co�te 120 DA/kg et la pomme entre 100 et 160 DA/kg, selon leur provenance, et l�orange est � 120 DA/kg. La fraise, pourtant fruit de saison et largement disponible au niveau des march�s, co�te entre 250 et 300 DA/kg. Le prix de la datte, fruit local, ne descend pas en dessous de 300 DA/kg. Ainsi, et m�me si les associations de consommateurs et les autorit�s concern�es craignent une flamb�e des prix plus importante pour la prochaine saison estivale et le mois de Ramadhan qui co�ncidera avec cette m�me p�riode, rien ne semble pourvoir arr�ter les d�taillants dans leur d�termination � constamment �lever les prix. En fait, les d�taillants �chappent carr�ment aux lois du march� et imposent leur volont� en toute impunit�.
F.-Z. B.



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