Les r�gimes �conomiques douaniers sont-ils suffisamment attractifs pour les investisseurs, m�me s�ils sont suspensifs partiellement en termes de taxation et droits de douane ? Certes, des cadres de la Direction g�n�rale des Douanes alg�riennes (DGD) ont, hier au Centre de presse du quotidien El Moudjahid, avanc� plusieurs chiffres.
Ch�rif Bennaceur Alger (Le Soir) - Ainsi, les d�clarations, tous r�gimes confondus, �taient au nombre de 38 983 en 2008 et de 40 000 en 2009. Concernant l�admission temporaire pour perfectionnement actif, les op�rateurs nationaux r�sidents ont effectu� 507 d�clarations en 2008 et 284 en 2009, pour une valeur de 5 et 4 milliards de dinars respectivement. Concernant l�exportation temporaire, les repr�sentants de la DGD ont fait �tat de 8 434 d�clarations en 2008 et de 9 690 en 2009. N�anmoins, la valorisation des intrants import�s et transform�s pour r�exportation est insuffisante, comme relev� par le consultant international Malek Serai. Voire, ces r�gimes restent encore m�connus par les op�rateurs du commerce ext�rieur, notamment les industriels, selon ces responsables douaniers. M�me si les h�tes du quotidien El Moudjahid ne l�ont pas expliqu�, ce d�sint�r�t, ce manque d�attrait, s�explique, peut-�tre, par l�effet des mesures prises dans le cadre de la loi de finances compl�mentaire 2009. Un effet que traduit la r�duction de moiti� des d�clarations pour l�importation d�intrants destin�s � �tre r�export�s. Et cela m�me si les importateurs agr��s b�n�ficient de plusieurs incitations par le biais de la loi de finances 2010.
C. B.

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