Actualit�s : LE CONSEIL DES MINISTRES NE S�EST PAS R�UNI DEPUIS LE 31 D�CEMBRE 2009
Bouteflika fait �ch�mer� le Parlement


� mi-session du printemps, l�Assembl�e populaire nationale risque de boucler l�ann�e parlementaire avec un bilan d�sesp�r�ment vide.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - En tout et pour tout, deux avant-projets de loi sont inscrits � l�ordre du jour de l�APN : l�un relatif � l�am�nagement du territoire, l�autre r�gissant la profession d�expert-comptable. Ces deux projets devraient �tre adopt�s en s�ance pl�ni�re le 16 mai prochain. �Deux vieux projets, toutefois, puisque pr�ts depuis 2009 d�j�, a affirm� une source parlementaire. Pourtant, bien d�autres projets de loi, d�une extr�me importance, �taient pr�vus pour cette ann�e. Il s�agit surtout du projet de loi sur les concessions agricoles, celui r�gissant la profession d�avocat ainsi que les tr�s attendus codes communal et de wilaya. Ces textes et bien d�autres ont tous �t� examin�s par le gouvernement Ouyahia. Or, aucun projet de loi ne peut atterrir au Parlement sans �tre examin� et approuv� en Conseil des ministres, par Bouteflika donc. C�est simple toutefois : en 2010, il n�y a eu aucune r�union du Conseil des ministres. La derni�re fois o� Bouteflika avait r�uni le Conseil des ministres remonte au 31 d�cembre 2009, en marge de la c�r�monie traditionnelle de la signature de la loi de finances ! �L�on se retrouve dans une sorte de situation de paralysie institutionnelle qui ne dit pas son nom�, a comment� une source politique, et qui risque, � la longue de renvoyer aux calendes grecques tous les projets initialement pr�vus pour cette ann�e�. Ce sera fort probablement le cas pour l�avant-projet portant amendement des codes communal et de wilaya. �D�j� qu�il n�avait pas �t� approuv� en r�union du gouvernement qui lui a consacr� quatre r�unions et neuf conseils interminist�riels, et ce, en raison des r�serves de Belkhadem et Zerhouni.� C�est pourquoi, affirme la m�me source, Ouyahia a pr�f�r� en r�f�rer � Bouteflika en Conseil des ministres. �Dans des situations pareilles, le pr�sident a le plus souvent tranch� en retirant tout simplement le texte. Sa m�thode est de renvoyer le texte litigieux au ministre qui en est charg� pour en faire une seconde mouture. Et le plus souvent, on en parlera plus...�
K. A.

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