R�gions : NA�MA
La s�cheresse pousse les �leveurs � l�exode !


Les conditions climatiques imposent en ce moment un v�ritable parcours du combattant aux �leveurs. Subissant une s�cheresse extr�me, ils ne savent plus � quel saint se vouer.
La pluviom�trie fait d�faut en cette p�riode printani�re ; le prix de l�aliment de b�tail fr�le depuis l�automne les 2 200 DA le quintal pour le ma�s et les 2 000 DA le quintal pour le son et l�orge ; les maladies (telles la blue tongue et la fi�vre aphteuse), et d�autres ph�nom�nes poussent les �leveurs des Hauts-Plateaux vers l�exode � la recherche de la transhumance. Apr�s avoir cibl� les p�turages de M�ridja, Abadla et Oued-Lakhdar dans la wilaya de B�char, c�est le nord du pays qui est devenu la plaque tournante pour la transhumance en cette p�riode des moissons, o�, depuis un certain temps, des cort�ges de camions charg�s de moutons d�filent sur les routes vers le nord. Notons que plusieurs r�gions (Na�ma, sud de Tlemcen, El-Bayadh, Ouled Na�l...) sont touch�es par ce ph�nom�ne naturel. Par sa situation strat�gique et g�ographique dans les Hauts-Plateaux, et s'�tendant sur une superficie d'un peu plus de 30 000 km2, la wilaya de Na�ma, une r�gion steppique des plus touch�es par la s�cheresse, compte quelque 10 000 �leveurs. 79% de la superficie totale (soit 24 000 km2) est r�serv�e au million de t�tes de b�tail (ovins et bovins). Sur les 20 millions d�hectares composant la steppe nationale, la wilaya de Na�ma totalise pr�s de 3 millions d�hectares, dont 50% sont d�grad�s, et dont au moins le tiers est mis en d�fens. Dans les ann�es 1950, toutes les cartes d�crivent la r�gion comme une mer d�alfa et, aujourd�hui, elles montrent des signes des effets d�vastateurs dus � l�agressivit� climatique et humaine � la fois. Les potentialit�s, les perspectives de d�veloppement et les solutions pr�conis�es existent et peuvent �tre valoris�es. La protection et l�am�lioration des parcours peuvent assurer une meilleure production fourrag�re et pr�server l�activit� de l��levage par la protection et la restauration des parcours naturels, l�am�lioration des conditions d�abreuvement du cheptel, la diversification des activit�s de la steppe, de m�me que la valorisation des eaux superficielles. En somme, seuls les dons du ciel peuvent att�nuer les souffrances des �leveurs.
B. Henine

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