Culture : COMM�MORATION
Djaout ressuscit� par Tussna


�Heureux de voir que la culture de l�oubli ne s�vit pas partout.� Telle a �t� la premi�re r�action d�un vieux monsieur, un simple lecteur de journaux, a-t-il tenu � pr�ciser, lorsque des badauds franchirent le portail d�entr�e de la maison de la culture Mouloud- Mammeri, attir�s par les grandes affiches suspendues comme chaque jour � cet endroit-l� pour annoncer le programme de la journ�e.
Parmi les �v�nements du jour propos�s par ce haut-lieu de la culture en Kabylie : un colloque consacr� � la vie et l��uvre du monumental Tahar Djaout. Une manifestation que l�on doit � Ziad Lefgoum et son association, Tussna, qui, eux, n�ont pas oubli� qu�un 26 mai d�il y a dix-sept ans, deux balles tir�es par un illumin� d�islamiste mettaient fin � la vie de celui dont m�me les grandsm�res n�ayant jamais mis les pieds dans une �cole ont appris � conna�tre la grandeur de l�homme qu�il fut. Relater Djaout, le po�te, le journaliste et l�humaniste, c�est ce � quoi s�attellent de nombreux invit�s de l�association Tussna lors de ce colloque au g�n�rique qui dit tout de ce qu�a �t� la vie de Tahar Djaout : �Une �uvre, un engagement �. Une rencontre durant laquelle ses organisateurs ont voulu rassembler quelques-uns parmi les amis du d�funt, ses confr�res ou encore des jeunes de tout ce que la culture compte comme militants entre cin�astes engag�s, po�tes et journalistes. Le coup d�envoi du colloque a �t� donn� donc avec la projection du film de Hocine Redjala, L�encre de la libert�. Un des moments forts du programme a �t� sans doute cette communication de Abdelkrim Dja�d qu�il a intitul�e : �Tahar Djaout, le journaliste et le compagnon �.
A. M.

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