Actualit�s : PLAN D�INVESTISSEMENTS 2010-2014
Issad Rebrab �esp�re des rectifications�


Le plan d�investissement 2010-2014 n�a pas �t� �d�battu�, selon le P-dg de Cevital, Issad Rebrab, qui �esp�re� que des �rectifications� seront apport�es.
Ch�rif Bennaceur � Alger (Le Soir) - A sa neuvi�me �dition et ouvert hier � l�h�tel Hilton, le symposium international du MDI Business School n�a pas d�rog� � l�actualit�, marqu�e par le lancement d�un ambitieux programme quinquennal d�investissement 2010-2014. Dot� de 286 milliards de dollars, ce programme est �bon�, selon le P-dg du groupe Cevital, Issad Rebrab, intervenant sur les facteurs de comp�titivit� des entreprises. En ce sens, il a insist� sur la n�cessit� de �repenser et reconstruire le tissu industriel �. Mais aussi sur la �conjugaison � des efforts de l�Etat et du secteur priv�, en vue de r�duire les divers co�ts qui gr�vent l�expansion entrepreneuriale, notamment � l�international. Et � charge cependant pour les entrepreneurs de �savoir accumuler�, que l��tat aide les petites et moyennes entreprises et industries � se lib�rer de leur fragilit� et d�velopper une production locale d�di�e � l�export. N�anmoins, Issad Rebrab s�est dit �surpris� par l�absence de dialogue dans l��laboration de ce plan. De m�me, le pr�sident de la holding Cevital a relev� l�absence de bilan effectif de ce qui a �t� r�alis� et consomm� durant le quinquennat pr�c�dent. Persuad� que les co�ts �lev�s de la logistique et les insuffisances portuaires nuisent � la comp�titivit�, Issad Rebrab a regrett� que ce nouveau programme quinquennal �vacue la n�cessit� de la cr�ation de �ports de taille mondiale�. Ainsi, le P-dg de Cevital �esp�re que des rectifications � seront apport�es � ce plan, au-del� de la cr�ation annonc�e de ports de p�che. Et de rappeler que la holding Cevital a lanc� plusieurs projets, incluant la fabrication de polypropyl�ne et la cr�ation d�un m�gaport, et attend l�aval des pouvoirs publics. Autre intervenant lors de ce symposium, le pr�sident du Forum des chefs d�entreprises (FCE), R�da Hamiani, qui a �galement exprim� son satisfecit quant au nouveau programme quinquennal de d�veloppement, le qualifiant de �profitable �. Toutefois, R�da Hamiani n�a pas manqu� de relever la faiblesse des PME de taille moyenne (plus de 20 employ�s), l�incapacit� des entreprises productrices � s�adapter aux contraintes de l�ouverture commerciale, l��volution des modes de consommation et l�informel. Comme il a �voqu� le cas des entreprises �confin�es dans la marginalit�, celles �lamin�es� par deux fois durant les deux d�cades �coul�es, le manque d�appropriation entrepreneuriale des pratiques d�innovation et de recherche & d�veloppement. Impactant sur la pratique entrepreneuriale, ces contraintes et d�autres ont suscit� la r�flexion et l��change d�id�es lors de symposium qui se poursuivra aujourd�hui.
C. B.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable