R�gions : ACCIDENTS DE LA CIRCULATION � BOUIRA
Col�re et consternation � M�chedallah


L�h�catombe des routes se poursuit � un rythme effr�n� dans la r�gion de M�chedallah. En moins d�une semaine, la population a enterr� cinq de ses enfants, le sixi�me, le chef de brigade de Saharidj, mort sur la RN26, pr�s de M�chedallah, est natif de A�n-Defla, tous victimes d�accidents de la circulation.
Cependant, la col�re a atteint son paroxysme, le jeudi dernier. A 20h26, quatre jeunes, dont deux adolescents qui s�appr�taient � passer l�examen du baccalaur�at, ont �t� victimes de la furie d�un camion semi-remorque qui a tu� sur le coup trois d�entre eux, alors que le quatri�me, gri�vement bless�, a �t� �vacu� � l�h�pital de Tizi-Ouzou o� il est toujours en observation. L�accident a eu lieu au niveau du nouveau carrefour de M�chedallah appel� souvent �le carrefour de la mort� sans que les responsables charg�s du secteur ne daignent trouver une solution � ce probl�me. En effet, il est utile de rappeler qu�� cet endroit, � l�entr�e sud de la ville de M�chedallah, la RN26 d�marre du carrefour de Maillot-gare au niveau de la RN5, et m�ne vers B�ja�a et M�chedallah. Cependant, pour suivre la route vers la ville de M�chedallah, il fallait traverser la route. Les services de la STP avaient, � un certain moment, pos� des plots mais ces derniers ont vite disparu � cause de la densit� du trafic routier. R�sultat : depuis 1999, plus exactement depuis juillet 1999, o� 10 personnes, des jeunes pour la plupart tous natifs de la wilaya de M�sila et qui revenaient de la plage de B�ja�a, ont trouv� la mort, des dizaines d�autres accidents mortels ont eu lieu au niveau de cet endroit. Jeudi, sit�t l�information faisant �tat de la mort des trois jeunes � cet endroit, les citoyens de la commune d�Ath-Mansour d�o� sont originaires ces trois d�funts, se sont ru�s vers les lieux puis vers l�h�pital de la ville de M�chedallah o� face au P/APC qui �tait sur les lieux, ils ont d�vers� leur col�re. C�est que tout le monde reconna�t la n�cessit� et l�urgence de la r�alisation � cet endroit d�un rond-point mais personne n�active la proc�dure. D�apr�s le P/APC qui a fait �tat de cette col�re au wali, au chef de da�ra, ainsi qu�au DTP et le STP, la r�alisation du rond-point a �t� stopp�e � cause d�une opposition �manant d�un propri�taire terrien mais, cela n�att�nuera pas la responsabilit� de la DTP et de la direction des transports qui auraient pu r�aliser de petits ralentisseurs sur une longue distance de telle sorte que le v�hicule quelle que soit sa vitesse initiale, sera amen� � ralentir en cet endroit. D�aucuns en conviennent que si ces ralentisseurs avaient �t� pos�s d�s le d�but, des vies humaines auraient �t� �pargn�es ou, du moins, des handicaps auraient �t� �vit�s. Cela �tant, l�h�catombe ne concerne pas uniquement cet endroit jug� comme �tant l�un des points noirs de la wilaya. Le non-respect du code de la route y est �galement pour beaucoup dans les deux autres accidents qui ont emport� trois autres personnes. Le premier accident qui a eu lieu sur la RN26 pr�s de Tazmalt, et qui emport� le chef de brigade de la gendarmerie de Saharidj et son compagnon, un ex-garde communal de la m�me ville, est d� � l�exc�s de vitesse et au non-respect de la distance de s�curit� entre les v�hicules, alors que le second accident est d� � un d�passement dangereux. Cependant, dans ce dernier cas, le jeune d�c�d� en est la victime, puisque c�est le camion qui avait effectu� le d�passement qui a fendu sur lui en l��crasant. En tout �tat de cause, les services charg�s de la s�curit� routi�re au niveau de la Gendarmerie nationale doivent s�vir avec plus d�engagement et sans aucun sentiment. Le retrait du permis de conduire et les PV d�infraction commencent d�j� � montrer leurs limites � cause de certaines pratiques d��l�ments de la gendarmerie et m�me de la police. La lutte contre toute forme de corruption doit �tre men�e sans merci au niveau des corps de la gendarmerie et de la police afin que les r�sultats du nouveau code de la route et ces diff�rents r�glements persuasifs et dissuasifs soient plus que palpables en terme de la sauvegarde de vies humaines mais aussi de civisme.
Y. Y.

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